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Cash Out - les coulisses des exits en musique

:58 Céder un groupe industriel familial après 3 générations - Pascal Teurquetil - Groupe Muller

La famille Cash Out s’agrandit avec l’arrivée de Pascal Teurquetil. Ça tombe bien : la famille est un peu le maître mot de toute son aventure avec le Groupe Muller.


Fondée dans les années 1930 par le grand-père de Pascal, l’entreprise est reprise ensuite par son père qui va se spécialiser dans les équipements de chauffage domestique et développer un groupe industriel de premier plan.


Après plusieurs années passées à l’étranger et notamment aux Etats-Unis pour ses études, Pascal Teurquetil rentre en France en 1996 et va rejoindre la gouvernance de l’entreprise familiale juste après le rapprochement avec une autre entreprise familiale irlandaise. Son projet est grand : faire du Groupe Muller l’entreprise numéro 1 du secteur en France et à l’international.


Près de 25 ans plus tard, une croissance constante, plus de 300 millions de chiffre d’affaires, plusieurs marques rachetées, des innovations qui raflent des prix au CES Las Vegas, et la création de nouvelles usines en France, l’objectif de Pascal est atteint. S'il aime à rappeler la force du triptyque industrie, innovation et entrepreneuriat, c'est surtout une approche du temps long, permise par un actionnariat familiale qui va permettre à l'entreprise de durer et de croitre.


Mais la société change, les hommes changent et les projets de Pascal Teurquetil aussi. Il découvre le mentorat entrepreneurial avec l’IME. C’est désormais ce qui l’anime. En plus de cela, la nouvelle génération de la famille irlandaise, avec qui il était associé depuis plus de 20 ans, a une vision stratégique de plus en plus financière, ce qui s’éloigne des valeurs qu’il incarnait. Il décide alors de leur céder le Groupe Muller.


Tout au long de cet épisode, Pascal Teurquetil revient sur les coulisses de cette cession en famille, puisqu’en plus de considérer les repreneurs comme sa famille professionnelle, il a mené les négociations avec son frère et sa soeur, également actionnaires du Groupe Muller.


Il évoque aussi :

  • l’importance de l’accompagnement de le processus de cession
  • sa nouvelle vie avec son family office, et tous les bienfaits du mentorat entrepreneurial
  • la raison insolite qui explique pourquoi “Groupe Muller” et pas “Groupe Teurquetil”


Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche


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  • :65 Stop à la chance, place à la confiance - Pierre-Lou Domingon - Grasp

    01:19:23
    “Plus on a réussi, plus c’est dur de repartir de zéro” Pourtant, l’histoire de Pierre-Lou Dominjon prouve le contraire.Alors qu’il sort d’une première aventure de plus de 10 ans où il passe de simple salarié à CEO et qu’il conclut avec une belle cession, Pierre-Lou et trois autres de ses anciens collègues décident de relancer une nouvelle aventure.Ensemble, ils fondent Grasp, une solution qui s’adresse aux marques et aux agences publicitaires et qui leur permet de s’assurer que leur campagne en ligne se déroule correctement et d’effectuer le bon suivi des résultats de cette dernière.Et malgré la niche sur laquelle ils se sont positionnés et les refus pour lever des fonds, Grasp est à nouveau une réussite et Pierre-Lou et ses associés décident de céder à la boite anglaise MiQ à peine 3 ans après avoir lancé Grasp. Une cession de plusieurs mois, encore rempli de hauts et de bas, qui aura donné quelques sueurs froides à Pierre-Lou Dominjon : “Le plus dur dans un process de vente, c’est le silence”.Dans cet épisode marqué par un maitre-mot : la confiance, Pierre-Lou Dominjon évoque le syndrome de l’imposteur de l’entrepreneur, lui dont on a toujours douté de ses capacités à réussir depuis son plus jeune âge.Il évoque aussi :ce que cela implique de vendre à une société anglaise aujourd’hui, notamment sur toutes les questions de législation et de droit de cessionsa signature sur une plage espagnole alors qu’il avait promis de vraies vacances à sa femmela suite, et pourquoi il hésite à se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneurialeUn épisode conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :64 “Après la vente, j’ai retrouvé mon père” - Julie Davico-Pahin - Ombréa

    01:31:06
    Ombréa, c’est avant tout l’histoire d’un père agriculteur et d’une fille journaliste qui ont eu l’envie d’entreprendre ensemble pour améliorer les conditions de travail des agriculteurs.Pour ça, ils ont imaginé une solution agrivoltaïque qui aide les agriculteurs à protéger leurs cultures des aléas climatiques tout en produisant de l’énergie renouvelable. Une solution qui tape dans l’oeil de Total Energy, avec qui Julie Davico-Pahin lance une collaboration en 2019.Cette collaboration va basculer après la visite de Patrick Pouyanné dans leurs locaux à Aix-en-Provence. Le Directeur Général de Total Energy est sous le charme, le processus de cession est enclenché. Cela aurait pu ressembler à David contre Goliath, mais le combat se transforme en négos bienveillantes et le deal est signé en quelques mois.Dans cet épisode, Julie Davico-Pahin se livre avec sincérité et émotion sur les coulisses de cette aventure, expliquant le rêve que c’était de pouvoir céder à Total et la déflagration qu’a été cette cession dans sa vie.Elle évoque aussi :👉 sa peur de la sécurité et le stress énorme qu’elle a subi, la poussant au bout d’elle-même au point de s’évanouir en pleine rue quelques jours après avoir signé👉 son association avec son papa, et la fierté qu’elle a aujourd’hui d’avoir réaliser cela en famille👉 l’importance stratégique de ce deal pour TotalUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspirations pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :62 “L’entrepreneuriat est un métier de mercenaire” - Sophie Desmazières - BureauxLocaux

    01:34:06
    La boucle est bouclée pour Sophie Desmazières.En fondant BureauxLocaux, son objectif est simple : créer le SeLoger des entreprises. Pour ça, elle va grandement s’inspirer du modèle d’un acteur américain : CoStar…. qui s’avèrera être le repreneur de BureauxLocaux 15 ans plus tard ! Une fierté pour Sophie Desmazières.On dit souvent que l’entrepreneuriat féminin manque de modèle, en voici donc un de plus, et pas des moindres.Le SIMI, c’est elle.Kid’Expo, c’est elle.Viendra ensuite BureauxLocaux, dans lequel elle a réinvesti tous les fonds de sa cession de Kid’Expo.Et désormais, HOMANIE, la collection des plus belles maisons à louer en France et en Espagne.Sophie Desmazières est donc une seriale entrepreneure qui a toujours tenu à autofinancer ses projets, préférant voir ses idées devenir concrètes plutôt que gagner beaucoup d’argent.Dans cet épisode, on évoque le rapport au risque différent entre les hommes et les femmes, et pourquoi “l’entrepreneuriat est un métier de mercenaire”.Sophie Desmazières nous raconte aussi :son call de négo avec CoStar en pleine montagne lors d’une randonnée dans les Pyrénéesle repas à la française qu’elle a organisé chez elle pour fêter la cession, avec le comité de direction américain de CoStar pour fêter la cessionUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec Neuflize OBC.À vos écouteurs 🎧
  • :61 Lancer une marketplace aux débuts d'internet et la céder à Bolloré - Patrick Amiel - My Best Pro

    01:47:20
    Après un simple mail, Patrick Amiel quitte une vie salariée confortable pour lancer un produit qui n’existe pas. Il rejoint 4 associés et, ensemble, ils créent My Best Pro, une marketplace de mise en relation entre particuliers et professions intellectuels.Aujourd’hui, on lance une marketplace comme on change de chemise. Mais à l’époque… Ce sont les débuts d’internet et les premiers clients mettent des mois à trouver le chemin.Ils visaient les professions intellectuelles telles que les avocats mais les premières demandent concernent.. les astrologues. Cette aventure c’est l’histoire parfaite de l’endurance entrepreneuriale et de la force de la conviction.Ça a payé.Google les approche pour une potentielle cession.Puis vient le tour de Vivendi qui reprendra la boite et un rendez-vous improbable avec Vincent Bolloré venu rencontrer Patrick et ses associés. On découvre les subtilités et les techniques d’acquisition d’un entrepreneur de cet acabit. Aujourd’hui, Patrick remonte sur le ring de l’entrepreneuriat avec un concept inédit de corporate startup studio.321 founded est née. Et comme Patrick repart avec toujours autant de convictions, je vous laisse parier sur la suite de l’aventure.Un podcast conçu et produit par Feuille Blanche, en partenariat avec Neuflize OBC.À vos écouteurs 🎧
  • :60 Cession à la SG, déjà sur le siège passager - Laurent Potel - Reezocar

    01:56:38
    “Au moment où on a créé la boite, j’avais déjà dit qu’on vendrait à une banque” Laurent Potel aurait-il des talents de voyance ?Avec Vladimir Grudzinski et Vincent Deboeuf, et rapidement rejoint par Tristan Pillon, Laurent Potel fonde Reezocar en 2014. Ils se lancent alors sur un marché de l’automobile complexe et en perpétuelle transformation, et proposent une solution permettant de faciliter la recherche et sécuriser l’achat de véhicules d’occasion en France et en Europe.Et encore une fois, les cessions se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour Laurent Potel, c’est l’histoire d’une cession en interne à un grand groupe qu’il avait déjà accueilli à son board quelques années auparavant, en l’occurrence la Société Générale. Une banque donc, comme Laurent l’avait prédit.Une cession particulière, puisque tout s’est déroulé simplement, entre deux acteurs qui se connaissaient déjà très bien. Raison pour laquelle Laurent Potel a vécu cette cession comme “un simple bon déroulement de process”, sans émotion particulière au moment du signing.Mais rassurez-vous, même s’il qualifie cette cession d’”élégante”, Laurent Potel revient aussi sur toutes les montagnes russes qu’il a vécu, notamment lorsqu’ils ont dû demander à leurs salariés de réduire ou décaler leurs salaires.Il évoque aussi :la culture d’entreprise qu’il a toujours voulu inculquer chez Reezocar, basée sur la confiance et l’authenticité, et comment ses salariés lui ont rendu au moment de son départl’importance, pour tout entrepreneur, de construire un board solidepourquoi sa fille raconte que le métier de son papa est d’organiser des anniversairesUn podcast conçu et produit par Feuille Blanche, en partenariat avec Neuflize OBC.À vos écouteurs 🎧
  • :59 Après deux cessions avortées, la troisième était la bonne - Sébastien Béquart - Gymlib

    01:38:51
    “Jamais deux sans trois” : l’adage n’aura jamais sonné aussi juste que pour l’histoire de Sébastien Bequart et sa cession de Gymlib.Après des études en école de commerce, Sébastien Bequart démarre sa carrière dans l’audit financier chez Deloitte. Mais quand son futur associé Mohamed Tazi lui pitch l’idée de Gymlib en 2013, il n’hésite pas longtemps avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.Ils fondent alors Gymlib avec un positionnement B2C. Après des débuts marqués par une forte croissance mais aussi de grosses difficultés à gérer leur marge, ils décident de basculer en B2B et proposent aux collaborateurs d’accéder à plusieurs infrastructures sportives, le tout sous un seul et même abonnement, sans engagement, en double financement entre le salarié et l’entreprise.Le marché est porteur, la valorisation de Gymlib augmente, et Sébastien Bequart décide de s’ouvrir à un rachat. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Une première opportunité de cession est avortée à 2 jours de la signature par le potentiel repreneur, faute d’argent. Puis une deuxième opportunité tombe également à l’eau quelques mois plus tard, cette fois-ci à cause du Covid.Donc quand en 2022, la guerre en Ukraine éclate alors que Sébastien Bequart est en passe de conclure avec les allemands d’eGym, le stress monte. Mais cette fois-ci, les repreneurs sont bien décidés à conclure cette cession et le deal sera signé en mai 2022.Tout au long de cette épisode, Sébastien Bequart revient avec beaucoup de sincérité et de transparence sur toutes les montagnes russes qu’il a rencontré dans ce projet de cession.Il évoque aussi :l’importance et la force de l’intuition de l’entrepreneur, qui l’a toujours guidé et qui continue aujourd’hui, notamment dans ses choix d’investissementsson aventure entrepreneuriale riche en émotion avec Gymlib, lui que ses premiers employés jugeaient comme n’étant pas l’homme de la situationcomment il envisage sa vie d’après, et sa volonté de préserver ses enfants du futur patrimoine dont ils disposeront.Un nouvel entrepreneur recommandé par Martin Jaglin, et un nouveau témoignage inspirant pour une émission qui se finit en squat !Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :57 Céder et regagner son indépendance - Isabelle Saffar - Cegape

    01:13:03
    “Cette boite, c’est mon bébé. Je l’ai toujours considérée comme mon quatrième enfant”. Voilà comment Isabelle Saffar évoque Cegape encore aujourd’hui, plus de 15 ans après sa cession.Isabelle Saffar fonde Cegape en 1996, le Centre d'Études et de Gestion des Allocations pour Perte d'Emploi. En s’attaquant à un marché difficile qu’elle ne connaissait que très peu à l’époque, Isabelle a bien connu toutes les montagnes russes des entrepreneurs, mais sa solution devient incontournable et tout le monde veut s’équiper du premier logiciel français de gestion des chômeurs du secteur public.Mais ce qui fait la particularité de l’histoire d’Isabelle Saffar est bien le lien qui la liait à son associé, alors son mari, et qui est d’ailleurs une des raisons qui l’a poussé à vendre.En 2006, quand un ami avocat d’affaires leur parle d’Alma Consulting comme un potentiel acquéreur de Cegape, Isabelle Saffar n’hésite pas et engage très rapidement les discussions. Elle y voit l’opportunité de regagner son indépendance, que ce soit financièrement ou d’un point de vue personnel.Avec beaucoup de sincérité, Isabelle revient sur toute cette aventure et raconte avec beaucoup d’émotion le crève-coeur et le chamboulement que cela a été de céder Cegape et quitter ses collaborateurs. Elle évoque aussi :le point de tension durant les négos, quand il a fallu convaincre les repreneurs de ne pas délocaliser Cegape de ses locaux à Pariscomment son divorce a sonné comme un déclic pour démarrer une nouvelle viesa rencontre avec Jean-Louis Bouchard, comment elle a réussi à éviter la faillite d’Aragon, et sa dernière aventure entrepreneuriale avec SmileinÀ vos écouteurs 🎧
  • :56 Bref, j’ai vendu à Sir Martin Sorrell - Wale Gbadamosi-Oyekanmi - Dare.win

    01:36:15
    “Ça me fait rire d'être dans Cash Out aujourd'hui, en me disant que j’ai lancé Dare.win alors que je n’avais ni statut ni compte en banque.”Wale Gbadamosi-Oyekanmi lance Dare.win en 2011 dans sa chambre, avec sa table à repasser comme bureau, sans savoir faire de devis alors qu’il venait de vendre 5 idées à Canal+ et Bref.Son objectif avec Dare.win est simple : créer une agence de pub avec pour seule mission de divertir les gens.15 ans plus tard, l’objectif est plus qu’accompli. Le contrat avec Bref a lancé la machine, c’est à eux que l’on doit la stratégie de communication de Netflix depuis qu’ils ont décidé de conquérir le marché français, parmi d’autres contrats avec des géants comme Spotify, Google ou PlayStation.Et ce succès se mesure aussi dans la cession, puisque c’est la légende de la publicité Sir Martin Sorrell en personne qui prend contact avec lui au début des négociations. Ces dernières sont rapides mais le deal reste sportif pour Wale puisqu’il se déroule en pleine période Covid et se finalise à distance entre les couches et les biberons, alors qu’il venait de rentrer en congé paternité.Dans cet épisode inspirant, drôle et sincère, Wale se livre sur toute cette aventure, comment son héritage culturel, lui qui est franco-nigerian, guide ses choix personnels et professionnels, et remercie sa mère pour les sacrifices qu’elle a fait quand ils sont arrivés en France. Il évoque aussi :la folle période de Dare.win en Allemagne, et comment Wale a mis fin au projet à cause d’une erreur de recrutementsa nouvelle vie où il dédie son temps à rendre ce qu’on lui a donné et le besoin qu’il ressent “d’investir pour rendre le monde meilleur”sa vision de l’entrepreneuriat, sa volonté d’entreprendre seul et surtout d’accepter qu’il n’était plus en capacité de suivre les ambitions de Dare.winEt un grand merci à Martin Jaglin de nous avoir soufflé le nom de Wale Gbadamosi-Oyekanmi lors de son passage dans Cash Out.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧