Ça innove

Ils sont 11 millions en France. Ils représentent 1/6ème de la population. Et pourtant, leur existence n'est reconnue que depuis quelques années. Ce sont les aidants. Vous, moi... Tout le monde, au moins une fois dans sa vie, aura à assumer ce rôle qui peut nous paraître si naturel. L'aidant, c'est celle ou celui qui assiste un proche dans le besoin. Un parent qui sort de l'hôpital à la suite d'une opération. Un enfant en situation de handicap. Une mère âgée qui n'est plus autonome. Dans ces situations, un proche est donc présent pour aider aux tâches de la vie quotidienne. C'ets souvent un membre de la famille. Et c'est donc lui l'aidant. Ce rôle, même s'il est louable, est évidemment contraignant et fatigant. Quand il faut en parallèle assumer un emploi ou suivre ses études. C'est cela qui commence à être reconnu par l'Etat et c'est là le prémice de nombreuses innovations. Scarlett Lazaric travaille à la direction de l'action sociale au sein du groupe Klesia. C'est elle l'experte de cet épisode. Mais d'abord, je vous propose d'écouter Hélène Rossinot, Médecin spécialiste de Santé Publique et Médecine sociale. L'innovation en ce qui concerne les aidants c'est déjà, dit-elle, de s'y intéresser.

Plutôt que les appeler simplement managers, on leur attribue aujourd’hui des statuts plus techniques : managers-coachs, leader servant ou encore dirigeants. De nouveaux noms pour un élément indispensable au bon fonctionnement d’une équipe de travail. Leurs rôles : tisser des liens entre collaborateurs pour qu’un groupe puisse exister, synthétiser l’énergie de tous pour aller dans une même direction. Voilà la mission du manager. Les moyens dont il dispose pour parvenir à ces objectifs sont en perpétuelle évolution. Les neuro-sciences, la psychologie mettent à sa disposition de nouvelles approches, de nouvelles techniques. Elodie Megret, directrice des ressources humaines et des comptabilités au sein du groupe de protection sociale Ircem est l’experte de cet épisode. Mais d’abord, je vous propose d'écouter Cécile Dejoux, professeure au Centre national des arts métiers spécialisée sur les thématiques du management.

C’est un concept qui a de quoi laisser perplexe. Qu’entend-t-on par mémoire du futur ? La mémoire fait référence au passé, le futur nous projette dans l’avenir… deux termes, deux temporalités opposées qui pourtant se rejoignent et c’est ce que nous allons tenter de comprendre. Imaginer que votre capacité à vous projeter dans le futur soit conditionnée par vos souvenirs. C’est l’idée de mémoire du futur et cette idée elle est plutôt ancienne. Au moyen-âge déjà, certains érudits considéraient que le cerveau était mieux équipé, si j’ose dire, pour s’occuper du futur que du passé. Autre exemple : Mnémosyne, la déesse grecque de la mémoire, avait deux faces, l’une tournée vers le passé, l’autre vers l’avenir. Une idée ancienne donc mais mise récemment à l’épreuve de la science. C’est là l’innovation technique, explique Robert Jaffard, neurobiologiste et membre de l’Observatoire B2V des Mémoires. Depuis quelques années à peine, les chercheurs parviennent à mieux cerner ce qu’est précisément cette mémoire du futur.