Au cœur du Planning

Vous avez déjà entendu parler du Planning Familial, cette association féministe qui se bat depuis soixante ans pour que toutes les femmes aient accès à une contraception ou à l’interruption volontaire de grossesse, y compris les mineures. Mais comment cela se passe-t-il, exactement, une fois que l’on en a poussé les portes? Comment est-on accueilli ? Par qui ? Peut-on y parler de tout ? De sexualités, d’orientation sexuelle, de handicap, de violences ? En six épisodes, ce podcast vous emmène découvrir le Planning de Marseille aux côtés de l’équipe qui, chaque jour, écoute, informe, accompagne, sans jugement. Pour que chaque personne puisse vivre une sexualité épanouie.

Retard de règle, mal au seins, ventre gonflé… Enceinte ? De nombreuses femmes viennent au Planning familial faire un test de grossesse. Pour ne pas être seule en découvrant le résultat et pour prendre en main leur contraception. La conviction du Planning : « La meilleure contraception est celle qu’on choisit ». Mais comment choisir ? Plongez au cœur du Planning de Marseille, comme si vous y étiez.

Première partie des deux épisodes consacrés à l'IVG. Pour lutter contre la désinformation sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), un numéro vert 0800 08 11 11 a été mis en place en 2015 par le gouvernement et confié au Planning Familial. Plus de la moitié des 26.000 appels ont concerné l’IVG en 2019. A Marseille, le Planning assure la permanence pour la région PACA, de 9 h à 20 h. Et reçoit chaque jour, en entretien, des femmes enceintes qui n’ont pas désiré l’être. La suite est à écouter dans l'épisode 3.

Deuxième partie des deux épisodes consacrés à l'IVG. Marion est permanente au Numéro Vert, 0800 08 11 11, où plus de 60% des appels concernent l'Interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle répond aux questions sur les méthodes, les délais, donne les numéros des médecins, sage-femme et hôpitaux où l'on peut avorter, dans la région de Marseille et en PACA. Ce numéro anonyme et gratuit a été mis en place par le gouvernement dans toute la France pour assurer un accompagnement sans jugement et faciliter l'accès à l'IVG. Après les explications, vient la discussion sur le contexte, les responsabilités homme-femme, le sentiment de culpabilité... Deuxième partie.

Peut-on avoir un amoureux.se, voire des relations sexuelles, lorsqu’on est une personne en situation de handicap, vivant dans un foyer ? Au nom de la vulnérabilité de ces personnes, et par souhait de les protéger, ne les prive-t-on pas de leur liberté à avoir une vie sexuelle ? La troupe de théâtre du Planning familial de Marseille utilise l'improvisation pour travailler ces questions avec les personnes concernées, leurs parents et les institutions et professionnels qui les accueillent. Un dialogue pour briser les tabous autour de la sexualité.

Aïda, Raïssa, Moamadou, sont en classe de CP dans un quartier REP+ de Marseille. Ils apprennent avec leur maîtresse à identifier et exprimer leurs émotions. La peur, la fièreté, la colère, etc. Objectif : que filles et garçons puissent, à l'adolescence, gérer les conflits sans recourir à la violence. C’est tout l'enjeu du PRODAS, un programme de prévention développé par le Planning familial dans les écoles de Marseille depuis 2005. Un programme soutenu, entre autres partenaires, par l'Agence régionale de Santé.Tout commence par un conte et un cercle magique…

A Marseille, on appelle une fille, une « gadji », un garçon, un « gadjo ». « Gadji, gadjo », c’est le titre qu’a donné le Planning familial à une pièce de théâtre sur les relations fille-garçons. Jouée dans le cadre de l'Education à la sexualité au collège et au lycée, elle est suivie de groupes de parole entre filles, d'un côté, et entre garçons, de l'autre, pour libérer la parole. On y parle de réputation, de jupes trop courtes, d'inégalités homme-femme, de "revenge porn"... Et de comment agir face à ces inégalités et à la violence. Ave un mini bonus à la fin.