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Le grand bricolage

Le grand bricolage de Clément Chevrette - "je fais monter la mayonnaise"

Clément a été entrepreneur, en Chine et aujourd'hui en France. Il a aussi porté et développé un dispositif d'accompagnement dédié aux entrepreneurs de la "foodtech" à Paris.

Il nous parle de la manière dont il a mobilisé l'effectuation pour "faire monter la mayonnaise" et "stimuler l'innovation" dans ces différents contextes.

Son jeu préféré... Carcassonne !

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  • 6. Le grande bricolage de... Olivier Toutain - Une éloge du bricolage

    44:09
    L’action d’entreprendre est profondément lié à son environnementOlivier Toutain est chercheur en éducation de l’entrepreneuriat, rédacteur en chef de Innover et Entreprendre, il dirige un incubateur à Dijon. Il nous parle de l'entrepreneuriat comme d'un objet à observer et à comprendre, un phénomène social qui s'est développé depuis 2000 dans le monde éducatif. Il le fait à partir de sa double culture. A la fois dans l'accompagnement auprès d'entrepreneurs, à Dijon et dans le monde rural ; et de sa culture universitaire de sociologue et d'anthropologue.Il nous parle de l'entrepreneuriat comme d'une science de l’action, de la manière d’agir, de se transformer, de changer le monde : ça ne se résume pas à la création d’entreprise.Les entrepreneurs sont avant tout des femmes et des hommes qui vont s’essayer à développer une activité qui fait sens, pour leurs besoins, pour l’environnement, en mobilisant les ressources dont ils disposent.L’action d’entreprendre est profondément lié à son environnement. ce qui attire c’est le lien entre l’acte d’entreprendre et l’environnement, l’interaction avec les ressources. L'entrepreneuriat est profondément humain, collectif, ancré, culturel. Dès lors, on doit s’intéresser à l’ensemble des acteurs avec lesquels ils interagissent.Cette approche de l'entrepreneuriat pose un véritable défi à l’école. Elle suppose des aménagements pédagogiques, qui vont nécessairement amené l’école à s’ouvrir à des partenariats dans différents mondes. C’est ce qui se passe avec des dispositif comme PEPITE ou Entreprendre pour Apprendre, mais aussi dans l’enseignement primaire. Ces initiatives passent par l’engagement de quelques enseignants, qui vont s’engager un peu en marge des programmes officielsL’individu est au coeur, le collectif est là pour l’entourerLe choix du système éducatif est intimement lié aux choix de société que nous voulons. Cela a des conséquences sur l'éducation : comment apprendre l’entrepreneuriat à l’école, les valeurs d’autonomie, de libertéEnfin, Olivier interroge l'accompagnement des entrepreneurs. Il s'attarde sur la souffrance des entrepreneurs et des accompagnateurs dans un contexte où ils disposent de moins en moins de liberté d’action. Du côté des entrepreneurs, un des maux c’est que le monde de l’accompagnement s’est profondément développé, mais ne s’est pas éclairci. Il demandeur complexe, institutionnalisé, et amène à intégrer des contrainte institutionnelle, à entrer dans un dispositif avec des obligations, des compte à rendre, qui enferme dans une approche planificatrice. De l'autre coté, les accompagnateurs doivent s'accommoder d'une double injonction : disposer de financement, obéir à des contraintes, des quotas d'heure, faire des dossiers, des compte rendus en plus du temps passé avec les entrepreneurs. Malgré tout, si on avait pas toutes ces structures, ces réseaux… on aurait pas autant d’entrepreneurs, cette appétence pour l'entrepreneuriat.Au final, Olivier fait l'éloge du bricolage, du "faire avec ce qu’on a", l'acceptation (voire la recherche) de l’imperfection, qui permet la création. Comme si on avait un grand atelier, et qu’on y trouvait des outils.Très logiquement, Olivier aborde le jeu dans la rue ! Et imagine un jeu sur l'entrepreneuriat "sur le terrain", s'extrayant des outils numériques pour retourner dans la démarche de la rencontre.
  • 5. Le grand bricolage de Jeanne Dobriansky - "Danser son incertitude"

    31:54
    Jeanne relie des mondes qui n'ont pas l'habitude de se rencontrer : celui de l'entrepreneuriat et celui des approches sensibles et corporelles.Elle utilise le mouvement, l'écriture pour sentir en profondeur ce qui nous échappe, qu'on ne contrôle pas forcément ; s'appuyer sur nos sens, pas uniquement sur une approche cérébrale ; partir de ce qui est vivant ; rouvrir des postures, identifier des choses qui nous verouillent sans même qu'on en ait conscience ; aller observer, "de tout son être", son blocage, son sujet...Chercher nos vulnérabilités, aller les explorer... fait probablement partie du travail d'identification des ressources, fondateur des approches effectuales.Au delà, les pratiques de Jeanne renforcent la dynamique entrepreneuriale sur au moins 2 autres dimensions :* sur le sentiment de pouvoir "piloter", faire bouger son environnement : une idée a d'autant plus de chance de rayonner dans le monde qu'elle a cheminé dans notre corps. * sur le patchwork fou, par le recours régulier pendant ses ateliers au regard d'un "témoin", qui va aller plonger pour et avec moi.Jeanne questionne enfin le mot même d'entrepreneuriat. Beaucoup de gens ne s'y retrouvent pas, on peut se le réapproprier. construire une vision de l’entrepreneuriat qui nous ressemble, qu’on va décoloniser. 
  • 4. Le grand bricolage de Etienne Gamiche - "L'effectuation, ça a changé ma vie !"

    35:55
    Dans cet épisode, Etienne Galmiche, le fondateur de l’Agence Activement Bousculante, explique comment il a compris que son mode de fonctionnement n’était pas pas “zinzin” et désordonné mais profondément effectual et qu’il était celui de la majorité des entrepreneurs.Il a découvert l’effectuation grâce à un consultant leveur de fonds. Depuis, il l’incarne dans sa pratique de formateur et a l’a intégré dans des dispositifs pédagogiques qu’il conçoit, en France mais aussi… en Chine.Il développe sa vision de l’entrepreneuriat comme une grille de lecture, d’auto-évaluation pour des demandeurs d’emploi ou des cadres en entreprise.Il évoque le risque que l’effectuation ne s’enferme dans son public “naturel”, les entrepreneurs, alors qu’elle pourrait être une “doctrine de vie”, notamment dans un monde VUCA (imprévisible et incertain !). Il ouvre enfin une voie intéressante sur le dialogue indispensable entre les logiques effectuales (qu’incarnent spontanément les entrepreneurs) et causales (que les entrepreneurs doivent aussi maîtriser, ne serait-ce que pour communiquer avec leurs banquiers, leurs comptables…)L’entrepreneur ? c’est quelqu’un qui s’associe, qui a un élan particulier » , qui a une impulsion et trouve des camarades de route. Ses jeux pour vivre l’entrepreneuriat ? Last Bastion et Pandémie (entre autres, Etienne est intarissable sur ce sujet) !
  • Le grand bricolage de Claude Garcia - "un entrepreneur, c'est Brahma"

    39:48
    Claude est enseignant, chercheur, entrepreneur et concepteur de jeux. 4 bonnes raisons de parler effectuation avec lui. Sa passion, c'est de comprendre comment les gens prennent des décisions. Depuis les cultivateurs de café du sud de l'Inde jusqu'à la manière dont les décideurs se positionnent face aux enjeux climatiques. Dans ce podcast il évoque ce qu'il partage avec l'effectuation dans ses travaux de recherche, sa vision des modèles mentaux, de la prise de décision et de l'entrepreneuriat.
  • Le grand bricolage de Xavier Delaunay - "le premier métier d'un entrepreneur c'est être RH. Gérer ses compétences et celles qu'on met autour de soi"

    33:50
    Xavier a été entrepreneur puis a longtemps exercé le métier d'accompagnateur. Il en a tiré une vision, une pratique et des outils visant à révéler et faire grandir "l'intelligence entrepreneuriale". Il nous parle de compétences, de bilan de compétences et de ce qu'il en tire comme leçon pour l'accompagnement des entrepreneurs.