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« Je ne voulais pas rester collaborateur toute ma vie » -Yoan HavardDans la lignée des podcasts avec des avocats pénalistes en droit des affaires, nous avons le plaisir d’appeler à la barre Maître Yoan Havard. Rien ne le prédestinait à devenir avocat. Pourtant, en pensant que ça « menait à absolument tout ». A tâtons, à travers ses expériences et son parcours, il rencontre peu à peu sa voie. C’est surtout en Hervé Temime qu’il se retrouve. Conquis par son livre, il se donnera les clés pour devenir premier collaborateur au sein du cabinet Temime pendant plus de 8 ans où il exerce pour la première fois le droit pénal.Aujourd’hui, il est associé chez Squadra avocatsPour en arriver là, il a dû faire ses preuves, travailler deux fois plus, forger sa rigueur afin d’avoir de la reconnaissance.Son lien avec ses clients a beaucoup joué. C’est eux qui lui ont permis de prendre confiance en lui et de prendre son courage à deux mains pour comprendre qu’il ne voulait pas rester collaborateur toute sa vie.Dans ce podcast, au micro de Valentin Tonti Bernard, il nous raconte son cheminement, ses problématiques telles que son choix de quitter le cabinet Temime alors qu’il y était attaché, comment il a pu développer sa clientèle ou encore sa manière de facturer.Ce podcast est sponsorisé par Neria, le cabinet de recrutement qui accompagne les collaborateurs à trouver le cabinet qui leur correspond. N’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site internet ! Belle écoute

"Le droit du travail du XXIème siècle, c'est vraiment autre chose" - Emmanuelle Barbara, Senior Partner du cabinet August Debouzy Lorsque l’on a invité Maître Barbara dans nos locaux, nous ne nous attendions pas à une telle aura. Pleine de vécu, elle n’a cessé de nous surprendre tant par ses réflexions, ses raisonnements que son courage.C’est au micro de Valentin TONTI BERNARD qu’elle nous raconte son histoire et nous fait part des réflexions qu’elle a pu avoir tout au long de son parcours.Très consciente des changements qui nous entourent, elle reste ouverte sur ce qui est à venir tout en conservant un œil extrêmement critique.Pour elle, nous vivons une époque charnière dans laquelle le droit du travail, sa définition et sa conceptualisation ne sont plus en phase avec les réalités que nous vivons. Il y a une inadéquation entre les deux.Il apparaît ainsi nécessaire de redéfinir ces termes et de les repenser.La crise du Covid a été l’occasion de poser beaucoup de problématiques sur la table et de faire ressurgir de nombreux dysfonctionnements et cela tant dans le domaine du droit qu’en sociologie, en politique ou encore en éthique.Emmanuelle Barbara note trois mouvements marquants dans sa carrière chez August Debouzy :➡️ D’abord, il y a eu la mise en place des 35h. Le contexte politico-social a beaucoup joué en rendant le cabinet en phase avec son temps : « c’est grâce aux 35h qu’on a pu vendre nos idées »➡️ Secundo, Emmanuelle Barbara s’est par la suite demandé « comment promouvoir un regard, un sujet », une vision. Elle a réalisé des conférences qui ont ainsi permis de gagner en renom et en visibilité.➡️ Puis finalement, il a fallu qu’Emmanuelle Barbara rende son changement matière officiel en obtenant des certificats de spécialisation.Aujourd’hui, elle choisit de le pimenter un peu en sélectionnant les affaires qui permettent des raisonnements comme son dossier sur l’ubérisation en 2009 ou encore avec l’émission de téléréalité L’île de la tentation.En effet, elle se plaît à penser. Pour elle, le droit doit être une grille de lecture et le travail est à la lisière de tout.La communication paraît elle aussi importante. Elle est subtile et permet de comprendre les rapports humains.L’avocat est, selon elle, un médecin, il doit ausculter les dires de son patient car « on n’est pas toujours au fait de ce qu’on dit ».Elle cherche donc à comprendre, à entrer dans l’autre. Elle souhaite faire de son client un objet d’étude à part entière et cela comme un chercheur le ferait.Ce podcast est sponsorisé par Neria, le cabinet de recrutement qui accompagne les collaborateurs à trouver le cabinet qui leur correspond. N’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site internet !

Nous avons une relation assez particulière avec Jérôme Chapron. C’est lui qui a été en charge du rachat d’Anomia par Xelya. Il est donc l’acteur d’une nouvelle page qui se tourne. Heureusement, il n’a pas été trop dur avec nous, il s’est montré très disponible !Le cabinet a été créé en 2004 par les deux confrères Lola Chammas et Denis Marcheteau, en 2012 l’équipe était composée d’une dizaines de membres et aujourd’hui, elle en compte une cinquantaine. Aussi, Jérôme a pu observer, assister et vivre une grande partie de l’évolution de la structure puisqu’en septembre 2021 il devient le treizième associé du cabinet.Aux côtés de Valentin TONTI BERNARD, il nous raconte son histoire en revenant sur ses débuts, son adaptation constante, et surtout sur ses difficultés, la nécessité d’avancer par étape pour ne pas pousser la charrue avant les bœufs.Il souligne les trois phases qu’il a constaté pour son parcours :Une prise d’autonomie à l’arrivée dans le cabinetEnsuite, il apprendre à déléguerPour finalement, le plus dur, réussir à entreprendre un développement et apprendre une profession tout autre : celle de commercialIl nous confie le rapport nouveau entre la profession d’avocat et les petites révolutions qu’impliquent les nouvelles technologies et à quel point elles permettent de changer le quotidien.Et finalement, il revient sur l’aspect des relations humaines qui est un élément omniprésent et indissociable de l’exercice du droit. De sorte que le rapport aux autres est ce qui est au centre de tout, tant avec le client qu’avec les coéquipiers.Il est important d’instaurer un rapport de confiance afin d’avancer main dans la main et en équipe.Pour autant, Jérôme Chapron garde un regard franc et nous raconte ses points faibles.Pour écouter ce nouvel épisode qui retrace une vision jeune de la pratique, n’hésitez pas à cliquer !Ce podcast est sponsorisé par Neria, le cabinet de recrutement exclusivement pour les avocats !Belle écoute