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À qui profite la tech for good ?

Fracture numérique et fracture sociale avec Wetechcare

Saison 1, Ep. 3

L’exclusion numérique, une réalité qui concerne 13 millions de personnes en France et 7 à 8 millions de personnes en très grande difficulté. Problème d’équipement, difficulté d’accès aux services publics en ligne, plateformes trop complexes à utiliser... Pauline Bandelier s’est intéressée à la réponse de l’association We TechCare, dont l’objectif est d’amener les personnes en fragilité vers l’autonomie numérique. Fondée avec le soutien de Google et de la Fondation SFR, l’association a également reçu des financements de la part du ministère des Solidarités et de la Santé.


Cet épisode nous emmène à Schiltigheim, dans le Grand Est, à la rencontre de l’entreprise d’insertion Humanis, soutenue par We TechCare dans le cadre d’un programme d’accompagnement des salariés en insertion. Avec en tête un questionnement : comment répondre aux besoins de chaque personne dans le cadre de formations collectives et normées, et comment toucher les publics les plus en difficulté ?


Avec :

Linda Salli et Johnny, salariés en insertion chez Humanis

Khamran Yekrangi, directeur d’Humanis

Jean Deydier, fondateur de We TechCare

François Lucas, sociologue spécialiste de la ville numérique

Karine Gentelet, professeure agrégée de sociologie à l’université du Québec et titulaire de la Chaire de recherche intelligence artificielle et justice sociale (Abeona – ENS-PSL – OBVIA) 

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  • À qui profite la tech for good, l'intro !

    03:13
    Rares sont les podcasts orientés solutions en France. Avec notre série, nous souhaitons apporter une meilleure compréhension de ce qu’est la Tech for Good. On parle souvent des succès ou des échecs des startups du point de vue du fondateur mais rarement pour clarifier le périmètre de leur action et leur utilité sociale. Notre podcast évite ainsi le «culte du héros» pour se concentrer sur les personnes qui bénéficient de la solution.Avec Pauline Bandelier, Michèle Foin, Patrick Gaillardin et Antonin Weber.
  • 1. Profits et bien commun, le casse-tête de Phenix

    33:13
    Phénix est l’un des fleurons de la tech for good. Avec sa plateforme numérique, la start-up se veut l’un des champions de la lutte anti gaspi. Depuis 5 ans, elle a su convaincre la grande distribution de donner ses invendus aux associations caritatives, plutôt que de les jeter, en rentabilisant la gestion des produits en fin de vie. Sur le papier, le modèle est sans faille. Mais qu’en pensent les bénéficiaires ? Bénévoles des associations caritatives, employés des supermarchés, personnes démunies… Michèle Foin est allée à leur rencontre en suivant le trajet des invendus, à bord d’un camion de Phénix. Une tournée parisienne qui montre qu’il n’est pas si simple pour la start-up de concilier profits et bien commun surtout lorsque la logique du zéro gaspi vient empiéter sur l’aide alimentaire.Avec :Jean Moreau, PDG de Phénix ; Jean Baptiste Blondel, consultant chez Wavestone ;Djaffar et Nathalie, chauffeurs livreurs chez Phénix ; Les bénévoles et les bénéficiaires des associations Montparnasse Rencontres, Basiliade, et de la Conférence Saint Vincent de PaulLes employés des magasins parisiens de Franprix.
  • 2. Valeur financière ou valeur morale, le dilemme de la tech4Good selon BayesImpact

    34:03
    Bayes Impact est une ONG fondée en 2014 par Paul Duan dont l’ambition est de “créer les conditions pour que chaque citoyen puisse inventer le service public qu’il souhaite voir exister”. En 2016 il a créé BOB-emploi, une intelligence artificielle qui accompagne les chômeurs dans leur recherche d’emploi. Gratuite et open-source, elle a depuis profité à plus de 300 000 personnes. Elle a aussi été intégrée au système d’information des missions locales de la région Grand Sud PACA pour aider les conseillers dans l’accompagnement des 18-25 ans. Mais qu’est-ce qui fait la valeur d’une technologie quand elle se dit être au service du bien commun ? Sa mission ou sa rentabilité ? Patrick Gaillardin est allé à la rencontre de ces conseillers pour comprendre ce que “vaut” BOB et quel rôle peut jouer l’intelligence artificielle dans la lutte contre le chômage. Un épisode qui interroge le financement des communs et la pertinence des modèles capitalistiques pour mesurer la valeur des services fournis.Avec :Paul Duan, fondateur de Bayes ImpactMartin Davy, responsable de la communication de l’association des missions locales Grand Sud Provence Alpes Côte d’AzurJulian Bonnesset et Stéphanie Ordenez, conseillers en insertion professionnelle à la Mission locale d’Aix en provencePierre Alain Martignoles, informaticien et bénéficiaire de BOBBenjamin Wattine, co-fondateur de Sowefund, la plateforme d’investissement participatif spécialiste des startups françaises innovantes 
  • 4. Quand l'art questionne la tech, immersion au kikk festival de Namur

    31:06
    Chaque année le Kikk festival rassemble près de trente mille personnes sur un parcours déambulatoire dans la ville de Namur, en Belgique, autour de la thématique “Art, Science & technologie”. Antonin Weber a suivi pendant toute une journée l’artiste chorégraphe Hugo Dehaez, la troupe mi-humaine mi-robotique de “Men Strike Back” et l’artiste chaman numérique Seumboy. Cet épisode, comme une respiration au coeur de notre série de podcast, nous emmène dans différentes ambiances sonores, entre les installations artistiques et les réactions du public. L’angle peut surprendre, pourtant cet épisode pose la question de notre rapport intime à la technologie et du rôle de l’art dans notre perception de celle-ci. Avec :Les artistes Hugo Dehaez, Philippe Villas Boas, Seumboy.La troupe Post Uit Hessdalen. Les réactions du public dont Léa, Igor et leur grand- mère.La curatrice du Kikk Festival, Marie du Chastel. 
  • 5. Grandir sans perdre son âme avec Linked out

    33:55
    Offrir un réseau à ceux qui n’en ont pas. C’est la promesse de Linked out, un réseau social développé par l’association Entourage, et qui accompagne depuis deux ans des personnes en fin de parcours d’insertion dans la recherche d’emploi. C’est aussi tout un coaching qui est mis en place pour suivre des candidats triés sur le volet.Dans cet épisode Michèle Foin a passé une journée avec Danny, repéré par Linked out début 2020 alors qu’il s’enfonce dans le surendettement. On le suit chez lui, mais aussi sur son lieu de travail, « Les copains de Bastien », une chocolaterie solidaire qui prend en charge sa formation.En matière d’insertion, la tech peut-elle remplacer les liens humains ? Un défi pour Linked out, qui entend changer d’échelle précisément grâce à la tech.Avec :Danny Kanyinda, ex-candidat de Linked outFlore de Rufz, directrice générale adjointe de Linked outStéphane Pétillon, PDG des Copains de BastienThibault Ledantec, coach bénévole pour Linked outHubert Guillaud, rédacteur en chef d’InternetActu.net, le média de la Fondation internet nouvelle génération (Fing)
  • 6. Ethique, tech et soin : un fablab au coeur du CHU de Liège

    36:56
    Dans le milieu médical, la technologie a souvent été perçue comme naturellement bénéfique. Elle va de pair avec le progrès et nous permet de vivre plus longtemps et en bonne santé. Au CHU de Liège, en Belgique, le Kaplab a fait le choix de la low tech en installant ses imprimantes 3D et sa découpe laser au cœur de l’hôpital pour répondre à des besoins spécifiques des patients. Antonin Weber est allé passer une journée dans le service de rééducation du Dr David Servais, à la rencontre des patients et des personnes qui font vivre ce lieu devenu l’un des centres névralgiques de l’hôpital. Il s’est ensuite posé la question de l’importance de l’évaluation de nos usages de la technologie quand cela touche le domaine de la santé, avec la consultante Lara Vigneron.Avec :Lara Vigneron, consultante en numérique et santé et coordinatrice du Well-living Lab, un laboratoire éphémère autour des questions de santéDr David Servais, médecin et responsable du KaplabLara Market, ingénieur en bio-médical et membre du Kaplab ; les patients, Arnaud et René
  • 7. Simplon où le pari du numérique pour tous

    27:26
    École de la tech pas comme les autres, Simplon forme gratuitement des apprenants issus de publics jusqu’alors peu représentés dans le secteur. Depuis 2013, l’école a formé plus de 15 000 personnes et c’est le premier acteur de l’économie sociale et solidaire. Mais l’école Simplon est-elle si inclusive qu’elle le dit ? Alors que beaucoup de ses formations sont financées par des grands groupes comme BNP ou Apple qui pré-recrutent certains candidats, peut-elle se permettre d’intégrer tous les candidats, même ceux les plus éloignés de l’emploi ? Ces questions, Pauline Bandelier les a posées à Fréderic Bardeau, le co-fondateur de Simplon, après avoir rencontré Saida, Maria et Kenwele, trois jeunes entrepreneuses formées par cette école. A l’aune des récents scandales qui ont montré que loin de réduire les préjugés, l’intelligence artificielle contribue parfois à les amplifier, la diversité peut-elle vraiment rendre la tech plus éthique et moins discriminante ? Avec :Saida, Maria et Kenwele, fondatrices de la women’s web agencyFrédéric Bardeau, co-fondateur de SimplonCarole Soucaille, directrice de la mission locale d’Aulnay-sous-BoisAnna Choury, mathématicienne, créatrice de la start-up Maathics pour une IA équitableKarine Gentelet, professeure agrégée de sociologie à l’université du Québec et titulaire de la Chaire de recherche intelligence artificielle et justice sociale (Abeona – ENS-PSL – OBVIA) 
  • 8. Quel avenir pour la tech avec Plastic Odyssey

    34:53
    De quoi parle-t-on quand on parle de “Tech” ? Le plus souvent de nouvelles technologies et de progrès qui sont censés rendre le monde meilleur mais à grands renforts de complexité. Rarement d’innovations qui poussent à la sobriété. Une sobriété pourtant requise pour relever nos défis environnementaux. Plastic Odyssey, une startup de la GreenTech Verte, a fait le pari de valoriser les déchets plastiques grâce aux technologies lowtech et open-source.Son objectif : faciliter l’émergence de PME de recyclage dans les pays les plus impactés par ces pollutions. C’est grâce à ce programme d’accompagnement et d’accélération, que l’entreprise Purple Alternative Surface a mis au point sa dalle de revêtement routier fabriquée à partir de déchets plastiques qui auraient dû être enfouis ou brûlés, comme les trois quart de ces rebuts. Patrick Gaillardin est allé rencontrer ces entrepreneurs ingénieux pour comprendre ce que la lowtech pouvait nous apporter, alors que nous vivons à crédit sur les ressources de notre écosystème depuis 1970. Avec :Pierre Quinonero, co-fondateur avec Sébastien Molas de Purple Alternative Surface  Simon Bernard, co-fondateur de Plastic Odyssey Duc HaDuong, entrepreneur de la FrenchTech et fondateur de Officience Bruno Caudron directeur technique chez Plaxer David Fontaine, directeur de Plaxer Alan Fustec directeur de l’agence Lucie et fondateur de GoodWill Management.