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Vue(s) Mer
Explorer les pôles
"Veste en cuir et chemise, François Lepage a le look de baroudeur élégant. Il est photographe et aussi un peu aventurier. Du Mali à la Bretagne, des Etats-Unis aux Iles Kerguelen, il a photographié des paysages, des hommes et des femmes, des phénomènes, des faits de société... Il explore, il rencontre, il donne à voir, à comprendre.
En 2014, il part en Antarctique, l'endroit le plus froid, le plus sec, le plus isolé de la planète. Mais qu'est-il donc allé chercher sur ce continent du blanc, du rien, du vide où, à ses propres dires, il n'y a rien à photographier… »
Découvrez / Retrouvez les aventures de François Lepage :
-> La Lune est blanche @Futuropolis
-> Les ombres claires @francoislepage.com
Anne Choquet est juriste et, à sa façon, elle est elle aussi une aventurière. Depuis 20 ans, elle s’est engagée sur les Terres inconnues du droit polaire.
Nord ou Sud, arctique ou antarctique, les pôles cristallisent les enjeux d’un monde en mutation dont seul le droit peut les protéger. Anne en a fait l’objet de ses travaux de recherche. Ils portent sur la gouvernance de la mer et des régions polaires mais également sur la protection de l’environnement et la gestion des activités scientifiques ou touristiques.
Dans ces régions aussi fantasmées que fragiles, on pense rarement à la question juridique. Nous suivons donc notre experte dans son combat pour la protection des pôles. »
Suivez les travaux d'Anne Choquet :
-> @AMURE ( Centre de droit et d'économie de la mer - UBO / IFREMER/ CNRS / IRD )
Habillage sonore : @ Malo Louvigné
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5. Les femmes et la mer
32:40||Saison 2025, Ep. 5#5 : LES FEMMES ET LA MERL'océan des possibles"Dès que je mets un pied à bord, je voltige ! La vie est là", disait Anita Conti en 1953 dans Racleurs d’Océans.Première océanographe, seule femme à bord, elle faisait alors figure de pionnière dans un univers encore très peu féminisé.Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelle est la place des femmes à bord ?Claire Cérède, officier mécanicien et enseignante« La vie à bord », c’est ce qui a attiré Claire Cérède. Vivre en mer - et pas que pour les vacances- c’est ce qui l’a conduit à intégrer l’école nationale de la marine marchande pour devenir mécanicienne.Après des années de navigation et un rythme de vie « à contre-courant », Claire a retrouvé l’hydro, l’école des officiers mécano, en tant qu’enseignante cette fois. Si elle est la preuve vivante que les femmes ont toute leur place à bord, ses élèves restent dans l’immense majorité des garçons. Faute de modèles, aujourd’hui encore les filles ne s’imaginent pas que de telles carrières leur ouvrent les bras."Cristina Tebar Less, Présidente de Women for Sea"Cristina est madrilène. Elle est née dans la Ville espagnole la plus éloignée des côtes. Difficile à croire quand on la croise, vêtue d’une marinière, et qu’on l’écoute nous décrire son rapport presque vital à l’océan. Au-delà de ses navigations et des voyages qui ont rythmés sa vie, Christina a dédié sa carrière de juriste à la protection de l’environnement, notamment l’environnement marin.Aujourd’hui Présidente de l’association Women For Sea, Christina milite pour une plus grande considération du rôle joué par les femmes dans la protection des mers. A la veille de l’UNOC - un important sommet sur l’avenir des océans - elle interpelle les décideurs, les chercheurs et la société civile réunies au chevet des mers, combien de femme autour de la table des négociations ?"Ecoutez et suivez l'association Women for Sea : https://womenforsea.fr/lodyssee-des-possibles-2025/Habillage sonore : @ Malo Louvigné4. Habiter à la mer
32:01||Saison 2025, Ep. 4#4 : LE LOGEMENTHabiter le littoral: vues mer et volets closBenjamin KELTZ, journaliste et auteur de "Bretagne secondaire""Benjamin Keltz est attaché à ses terres d’origines, à la péninsule bretonne, son histoire et son évolution. Pendant des mois, il a enquêté sur ces volets fermés, ces vues mer qui hibernent tout au long de l’hiver et qu’on s’arrache dès les premiers beaux jours. Au fil des saisons, de la côte nord à la côte sud, il a rencontré ceux qui habitent à la mer et ceux qui voudraient bien y habiter. Il a suivi les émerveillements des vacanciers et les galères de ceux qui n’arrivent plus à rester vivre là où ils sont nés. Entre attachement et détestation, carte postale et illustration d’un modèle touristique parfois contesté, il brosse toute la complexité et l’ambivalence de ces territoires. Toute leur fragilité aussi : rester des lieux de vie. Au fil des chapitres, Benjamin raconte l’évolution de ces maisons aux « propriétaires anonymes » habitées « à la nuitée » dont on ne cache plus la clef, sous le paillasson ou dans un pot de géranium, mais dans une boite dédiée, protégée par un code, ostensiblement installées à l’entrée. Pour suivre son travail :Bretagne secondaire, 2023 @Les éditions du coin de la rueNicolas BESSEC, entrepreneur" Nicolas Bessec n'est ni architecte, ni charpentier, ni bâtisseur, ni doux rêveur, ni aventurier ou plutôt Nicolas est un peu de tout cela à la fois. Difficile, en effet, de donner un nom à celui qui transforme son rêve en réalité. Une chose est sûre, en 5 ans, il a rêvé son projet sous toutes ses formes, sans jamais en réaliser aucun plan. Il a l'audace de croire autant en ses intuitions, qu'aux capacités de chacun de ceux qui l'entourent pour lui donner corps. Il a la ténacité de laisser le temps faire murir son dessein.Son projet n'a ni coque, ni fondation : il flotte. Une maison flottante : un habitat léger, écologique et inspiré par le vivant.Comme un jeu d'enfant on dirait qu'on habiterait une maison dans les vagues. Comme une projection moins naïve, on dirait qu'il faudrait trouver des solutions à la montée des eaux."Suivez le projet des villages flottants sur les réseaux : @lesvillagesflottantsHabillage sonore : @ Malo Louvigné3. Ecouter la mer
31:48||Saison 2025, Ep. 3#3 : L'ACCOUSTIQUEEcouter la mer : le son pour voir et pour faire entendreGildas ROUDAUT, acousticien marin"Les travaux de Gildas Roudaut questionnent l’interprétation de nos yeux et supposent de s’ouvrir à une tout autre perception de notre environnement. De faire une place à ce qu’on ne pourra jamais voir – trop profond, trop petit, trop loin de la lumière – mais ce qui est là. De se figurer autrement les fonds marins, ses habitants et leurs drôle de migrations. Par ces études, cet acousticien nous dévoile avant tout l’ampleur de ce qui reste à découvrir et nous invite à dépasser les barrières de la science, la connaissance et la création artistique." Pour suivre son travail :@IRD (institut de recherche pour le développement)@LEMAR (laboratoire des sciences de l'environnement marin)Marie-Kell DE CANNART, violoniste, biologiste marin, navigatrice et activiste"Emka est violoniste. Elle est biologiste. Elle est navigatrice. Emka est surtout passionnée et engagée. Passionnée par le son, la musique et la mer. Engagée dans son art mais aussi dans la compréhension et la protection de son environnement. Vibrant comme le vent dans les voiles ou comme les cordes d’un violon, le son, ici, ne permet pas de voir mais de faire entendre, de porter la voix d’espèces menacées par le tumulte nos activités."Ecoutez et suivez les aventures de Marie-Kell sur les réseaux : Instragram ou YoutubeHabillage sonore : @ Malo Louvigné2. Les milieux extrêmes
31:14||Saison 2025, Ep. 2#2 : LA VIE DANS LES MILIEUX EXTRÊMESEntre les abysses et les estrans : comprendre et s'inspirer du vivantThibault BARREYRE, géophysicien marin"Thibault Barreyre a été dans des lieux auxquels peu d’êtres humains ont jamais eu accès. Il n’a pas été sur la lune mais dans les abysses. Pour y étudier un phénomène que l’on commence tt juste à connaitre, sur les dorsales océaniques, là se mêlent les eaux glaciales des profondeurs et les sources chaudes issue du tréfond de la Terre. On appelle ça les cheminées hydrothermales et telles des oasis dans le désert, elles abritent un écosystème riche et précieux. Des bactéries qui fabriquent de la nourriture à partir de composés chimiques et non de lumière. Peut être le premier maillon alimentaire d’une multitude d’autres espèces." Pour suivre ses travaux :@CNRS@ laboratoire Geo-Océan (CNRS – Ifremer – UBO – UBS) Franck ZAL, biologiste marin et entrepreneur"Les milieux extrêmes ne se cachent pas toujours loin de nous. Après avoir exploré les abysses, Franck Zal, s’est intéressé à un espace aux caractéristiques tout aussi extraordinaires mais qui nous est bien plus accessible : les estrans, cette bande de sable tantôt immergées, tantôt aérienne, selon la hauteur de marée Pour ce biologiste, ce changement de milieu d’étude a grandement facilité l’accès aux vers marins auxquels il s’est consacré. Ceux qu’il qualifie de champions du monde d’apnée, capables de retenir leur respiration le temps d’une marée, lui ont inspiré une découverte majeure : une molécule d’hémoglobine pouvant améliorer l’oxygénation de nos propres organes et améliorer la guérison des grands brulés ou des greffés.Une aventure formidable pour celui qui a découvert la mer par les émissions télé du commandant Cousteau avant d’oser, à son tour, prendre le large !"Pour suivre l'évolution de ses travaux :-> son site web : @Hemarina-> son ouvrage : Un trésor sous le sable @Editions les ArènesHabillage sonore : @ Malo LouvignéBande-annonce
02:02||Saison 2025, Ep. 0Qu’ils s’inscrivent dans le cadre d’une fenêtre ou le rond d’un hublot, dans les lunettes d’un microscope ou celles d’une longue vue, qu’ils naissent de l’œil d’un artiste ou de celui d’un chercheur je m'intéresse aux regards posés sur les mers et les océans. Chaque épisode de cette série propose, sur un même sujet, 2 regards, 2 perspectives, 2 "vues mer".Pendant 30 minutes, deux intervenants se succèdent et se font écho : un.e artiste et un.e juriste, un.e designer et un.e archéologue, un.e cuisinier.e et un.e pêcheur/euse etc. Un podcast signé Anna Corlay, réalisé à Saint-Malo en partenariat avec l'Ecole de l'exploration et labellisé "La Mer en Commun" dans le cadre de l'année de la Mer.Habillage sonore : @ Malo Louvigné