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cover art for 13/09/2024 - Stanley Ollivier

La Bellone - Half & half closer

13/09/2024 - Stanley Ollivier

Saison 2024, Ep. 16

Après la performance « The Mirror Stand » et le duo « PARADE », Stanley Ollivier développe un nouveau projet « Spine Of Desire: Wounds without tears, out of one skin in diamonds and shit» (2025). Au cours de sa résidence, il se penchera sur les interrelations entre l'intime, le corps et la création d'un espace de soin. En prenant comme point de départ le pouvoir de construction communautaire des espaces d'appartenance PANDC* afin de reformuler les approches chorégraphiques traditionnelles.

Le travail se fera en étroite conversation et collaboration avec Lily Brieu Nguyen et Mamadou Wagué, avec qui il partagera la scène.

 

*  Personnes autochtones, noires et de couleur. 

En anglais BIPOC 

 

Stanley Ollivier est un danseur, interprète, chorégraphe et Dj de banlieue parisienne, France. Issu d'une formation gymnique, il décide de changer de voie par besoin de créativité, et part étudier la danse et la comédie musicale à l'Académie internationale de la danse (AID). Il part poursuivre ses études en danse contemporaine au conservatoire national de danse de Paris (CNSMDP), et à P.A.R.T.S. où il a obtenu son master en arts, en danse.

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  • 18. 12/12/2025 - Eli Mathieu-Bustos

    30:13||Saison 2025, Ep. 18
    « Ingouvernables » est un opéra réparateur, une œuvre décoloniale et panafricaine. Lorsqu'on observe attentivement notre présent, on arrive facilement à la conclusion que le passé n'en a pas fini avec nous : les enjeux de l’esclavagisme et du colonialisme sont constitutifs de l'existence des systèmes institutionnels européens qui nous régissent.Trois tableaux, retraçant chacun une date clef de l'histoire du racisme. L'objectif ? Oser regarder, retracer, ressentir, et comprendre sur quels fondamentaux racistes nos interactions intimes, collectives, sociales — et par conséquent politiques — sont dirigées. Eli Mathieu-Bustos (1998) est un danseur performeur dont la virtuosité corporelle lui permet de transcender ses différentes identités politiques. C'est de ces identités que naissent ses danses. À la fois danseur de formation et autodidacte, il commence le ballet à l’âge de cinq ans, puis suit des cours de jazz et de breakdance. Jusqu’à ses dix-sept ans, il navigue entre différents styles tels que le new style, le popping, le krump ou encore la danse contemporaine. Passionné par l'improvisation, ses sources d'inspiration se trouvent à la fois dans les canons de la danse reconnus par les institutions, tels que la danse expressionniste allemande et le buto, et dans les styles de danse associés socialement à la sous-culture, tels que le dancehall et la house. Après l'école secondaire, il étudie les arts du spectacle. Ces études lui permettent de découvrir le théâtre et le cinéma, deux disciplines que l'on retrouve dans son travail actuel. Eli a également suivi des études chorégraphiques à la Manufacture d'Aurillac et possède un Master à l'Institut des Arts et de la Chorégraphie (ISAC) obtenu à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en 2023. Depuis deux ans, il travaille à combiner sa pratique de l'astrologie et de la danse afin de créer une nouvelle technique d'improvisation. Cette technique, qu'il nomme De Caelo, est basée sur une méthodologie d'écriture du mouvement ouverte à tous les canons et styles de danse avec pour seule hiérarchie de valeur l'émotion qu'elle transmet au spectateur.Eli Mathieu-Bustos a également collaboré avec d'autres artistes tels que Marco Torrice (Melting Pot collective : DANSAND ! 2021 festival d'Ostende et Re-creature festival à La Pelanda à Rome), Marcos Arriola (projet CRUCE 2021-2022), Patric Chiha (Film : The Beast in the Jungle 2021), l'Opéra d'Anvers (bande-annonce de la saison 2022-2023) et Milø Slayers (pièce de théâtre : DEMONstatio 2021-2023), Aurélie Nyirabikali Lierman (pièce : UMVA! 2023-2024) et travaillera avec Louise Vanneste pour sa prochaine création (première en 2025 au Kunsten Festival des Arts). En 2021-2022, il s'est produit en solo dans de nombreux lieux à Bruxelles, principalement lors d'événements queer et FUBU). Il a dansé pour Decoratelier (Africa is/in the future 2021 and 2022 edition), LDC, Nova, Crazy Circle et Fatsabbats festival entre autres. Lors de WIPCOOP Bruxelles 2022, il présente une version courte de son premier solo, Have a Safe Travel. La version longue est créée le 9 décembre 2023 à DeSingel (Anvers) et jouée ensuite jusqu’au 20 avril 2024 à La Balsamine (Bruxelles).
  • 17. 05/12/2025 - nasa4nasa

    22:42||Saison 2025, Ep. 17
    En tant que moitié du collectif nasa4nasa, je m'intéresse à la manière dont un corps singulier absorbe et retient la dynamique du duo. Au fil de notre longue collaboration, nous avons exploré comment nos corps se sont accordés pour créer ce que nous appelons un « troisième corps », un corps fantôme doté d’un pouvoir d’action. Dans le cadre de cette résidence, je souhaite traduire notre duo « Promises » en une série de courtes vidéos, interprétées seul·e ou avec d’autres corps. Conçu à l’origine comme une partition d’improvisation collaborative, « Promises » est un jeu autour du temps, du désir et de la structure fragile de la promesse. nasa4nasa est un collectif de danse basé au Caire, fondé par Noura Seif Hassanein et Salma AbdelSalam en 2016. Utilisant l’image fixe, le hasard, la répétition et la synchronie, ses membres explorent l’échec, l’affect et le temps. nasa4nasa cherche à anticiper d’autres espaces comme scènes occupées — et à fuck the dance. Résidence dans le cadre du Réseau Be My Guest As half of the collective nasa4nasa, I am interested in investigating how a singular body absorbs and remembers the dynamic of the duo. During our lengthy collaboration, we’ve been researching how our bodies have tuned in to create what we call a “third body,” a phantom body with agency. In this residency, I want to translate our duet Promises into a series of short videos, performed alone or with other bodies. Originally conceived as a collaborative improvisational score, Promises is a play on time, longing, and the fragile structure of a promise. nasa4nasa is a dance collective based in Cairo, founded by Noura Seif Hassanein and Salma AbdelSalam in 2016. Using static imagery, chance, repetition, and synchronicity, its members explore failure, affect, and time. nasa4nasa seeks to foreshadow alternative spaces as occupied stages—and fuck with dance.
  • 16. 28/11/2025 - Mamadou Wagué

    28:00||Saison 2025, Ep. 16
    « Where shall I start, As if you didn’t know »(titre provisoire) qui explore la multiplicité qui nous constitue, en tant que personnes qui se construisent à partir de nombreuses références, origines et héritages, dans des espaces où les normes dominent et où les différences sont souvent silenciées. Prenant comme point de départ le concept d'intériorité - lieu d'où naissent les intentions, les intuitions et les souhaits - ce projet interroge le potentiel à transcrire des vécus singuliers, à partir de langages personnels et communautaires, pour offrir de l'espace à une expression chorégraphique qui raconte les corps traversés par des histoires innombrables. Mamadou Wagué est un artiste danseur, interprète et chorégraphe franco-malien basé à Bruxelles. 
  • 15. 27/11/2025 - Oumar Diallo

    32:35||Saison 2025, Ep. 15
    Le projet « Nexus » a pour but d’explorer l’altération de la réalité sous les angles de l'âme, du corps et de l'esprit. En abordant ce thème à travers divers prismes comme l’imaginaire, le rêve, la conscience, le subconscient, l'inconscient et la liberté, je souhaite démystifier certains troubles de santé mentale caractérisés par cette altération. Mon point de départ est l'exploration des liens possibles entre l’altération de la réalité et la liberté.L’objectif de cette résidence dramaturgique est de rassembler et structurer l’ensemble des recherches que j’ai menées jusqu’à présent, afin d’en faire émerger un concept ou une idée forte sur laquelle je pourrai m’appuyer pour entrer dans la phase de création. La résidence servira donc de lien entre le temps de la recherche et celui de la création scénique.Oumar Diallo, artiste hip-hop originaire de Bruxelles, se distingue par sa spécialisation en popping et hip-hop freestyle. Passionné par la danse, il investit son temps dans des cours et formations variés, tout en parcourant le monde pour enrichir sa pratique. En parallèle de sa carrière de danseur, sa fascination pour la culture hip-hop le conduit à devenir DJ et à organiser ses propres événements, tels que « Supreme Cypher » et « CreativBoil ».
  • 14. 17/10/2025 - Sophie Mélis

    24:14||Saison 2025, Ep. 14
    Social dancing social club est un projet qui se propose de plonger au cœur des danses Wallonnes, populaires au 19eme siècle, de les revisiter et d'en proposer une forme actualisée. Pendant cette résidence j’ai l’intention de me plonger dans les documents d’archives qui m’ont été prêtés par la société royale le réveil ardennais de Stavelot (groupe de danse avec lequel j’apprends les danses wallonnes des provinces de Liège et du Luxembourg). Ces documents sont en partie des archives des danses écrites, des partitions musicales, des publications… Cette résidence s’inscrit dans le contexte d’une recherche et est potentiellement la dernière résidence avant le début d’une phase de création chorégraphique. Sophie Melis, née à Liège en 1989 est une danseuse performeuse, chorégraphe, organisatrice et adepte du système d qui vit à Bruxelles. 
  • 13. 16/10/2025 - Audrey Merilus

    25:15||Saison 2025, Ep. 13
    Pour ce premier projet, Audrey s’inspire du concept de biomythography, emprunté à Audre Lorde, un genre hybride qui allie récit biographique et mythe. Elle s’appuie sur des récits (personnels, référentiels, fictionnels), ainsi que sur des support iconographiques et figures mythologiques, notamment ancrées dans la mythologie caribéenne, pour créer un tissage narratif déployant un univers onirique, qui oscille entre réalité, fiction et distorsion. De l’écriture chorégraphique, aux matières visuelles, sensorielles et textures sonores. elle explore un terrain traversé de flux, de mémoires et d’affects, naviguant entre le fragmentaire et le cohésif. Cette démarche devient un espace physique où ses interrogations se matérialisent, faisant du corps un lieu d’apparitions, d’incarnations, d’expressions et de transformations.     Audrey Merilus est une artiste franco-caribéenne basée entre Bruxelles et Paris.Sa pratique artistique s’articule autour de la performance et la chorégraphie.
  • 12. 10/10/2025 - Egutchi

    21:58||Saison 2025, Ep. 12
    Comment les langues et les cultures bâtissent-elles nos représentations du monde ?Comment se construire sur les fondations de plusieurs langues et cultures, plusieurs sources de représentations du même monde ?Est-ce le même monde ?À travers cette autofiction, j'explore les questions et les glissements que soulèvent la rencontre entre plusieurs langues et cultures sur l'échafaudage de son intime.Puiser des réponses et avant tout des questions, depuis mes deux langues sources : le français et le japonais – et surtout, ce qui se passe entre.De Google Translate aux silences familiaux Des erreurs syntaxiques aux cœurs scindés. Ce projet existe depuis 2022, étant au départ une suite de textes poétiques existant sur une page aux allures de site de traduction numérique - constituant mon mémoire de l'ERG.Depuis 2024, je suis en réécriture du corps poétique, et commence à expérimenter et penser le projet de manière scénique. Comme sur le format de départ, la musique et le son ont une place dans le récit et j'aspire à introduire le corps dans cette narration également.La résidence à La Bellone est pensée comme une étape de travail au niveau de la réécriture du texte et de la dramaturgie. egutchi est un artiste d'origines japonaise et sénégalaisené en France en 1997 et basé à Bruxelles depuis 2017.Poésie de l'intime et étude de l'entre deux, ode à l'hybridation culturelle nourrie par ses identités raciales, culturelles et queer. Pratiques polyvalentes, principalement écriture et musique.Tracer les motifs du sensible comme une invitation aux paysages ambigus.
  • 11. 27/06/2025 - Salim Djaferi

    34:17||Saison 2025, Ep. 11
    Lors d’un Half & Half Closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un·e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. Il y a un Half & Half Closer organisé au terme de toutes les résidences. « Half & Half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de La Bellone puis ré-écoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure, Closer, au Bellone Café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour de notre version d’un half-en-half. Lors de l’édition 2018 des rencontres photographiques d’Arles, une grande exposition était consacrée à Fernand Pouillon, un célèbre architecte français de l’après-guerre.«Construire à hauteur d’homme» était une rétrospective de l’œuvre algérienne de l’architecte s’intéressant particulièrement aux grands ensembles - aussi appelé cités, construite dans l’ancienne colonie. D’origine algérienne mais tout à fait étranger au territoire et à l’architecture du pays, je me suis rendu à cette exposition. Elle regroupait une série de photos des constructions les plus célèbres de l’architecte - certaines aux noms évocateurs tels que «Cité du Bonheur» ou«Climat de France», toutes construites autour d’Alger au début des années 50. Sur certaines photos les blocs d’immeubles étaient magnifiés par la lumière rasante du lever de soleil.Sur d’autres, plus documentaires, on pouvait voir les habitant·es de ces cités dans leur quotidien de l’époque.Plus j’évoluais dans l’exposition et plus ce décor et ce quotidien me semblaient familiers.Tout dans ces photos me rappelait les cités où j’ai moi-même vécu, non pas en Algérie mais en France : les proportions des bâtiments, leur hauteur, le béton, les longs et étroits couloirs desservant des dizaines d’appartements par paliers, les immenses parvis de béton. Tout, jusqu’aux personnes qui peuplent ces immeubles : sur les photos des «indigènes» des années 50, dans mon enfance des algérien·nes immigré·es dans les années 80. L’analogie était telle que j’ai à plusieurs reprises vérifié les légendes pour confirmer que ces clichés, qui dataient de l’Algérie occupée, n’avaient pas été pris en réalité aujourd’hui en banlieue française.J’étais venu découvrir des photos d’un passé et d’un ailleurs, et je fus projeter dans le milieu où j’ai grandi.Je suis né aux «Beaudottes» en Seine-Saint-Denis, une cité construite en 1981, largement inspirée par les préceptes de Pouillon en termes de bâti : la même architecture dite brutaliste.Au-delà de la correspondance esthétique, j’ai commencé à entrevoir à travers ces photos une même volonté politique. Avec 30 ans et des centaines de kilomètres d’écart, ces cités «du Bonheur» ou «des Beaudottes» répondaient peut-être à la même logique urbanistique, la même politique ségrégationniste en situation coloniale comme post-coloniale.Formé à l’ESACT de Liège, Salim Djaferi est acteur, auteur et metteur en scène
  • 10. 13/06/2025 - Raïssa Yowali

    29:41||Saison 2025, Ep. 10
    On me dit que t’es fantôme. Deux suicides n’auront pas lieu à trente d'intervalle et une génération.Quels sont les deuils que nous portons et transmettons ? Qui porte la responsabilité d’enterrer les disparus ?Á partir d’un roman non publié, j’imagine une forme hybride entre scène et poésie.Ce projet mène l’enquête de Bruxelles à la Flandre, de Mwenga (Kivu) à Athènes, sur les traces des fantômes qui m’ont précédée.Cette première résidence me permettra d’entamer un travail d’écriture à partir d’archiveset de récits de deuils et de guérison. Raïssa Yowali est une auteure et interprète belgo-congolaise née à Bruxelles. Elle auto-édite son premier recueil « D’aussi longtemps que je me souvienne, je me suis pensée au masculin pour embrasser les filles » et collabore à plusieurs autres (Selfies, On ne s’excuse de rien Tome II, En lettres noires, (Grands)-mères en lumière). Elle joue sous la houlette de Joëlle Sambi dans « Koko Slam Gang » au Théâtre National de Bruxelles et à l’Espace Magh. En parallèle, elle imagine des formes courtes comme sa performance, « L’Accident », présentée deux fois à la Maison Poème.Elle effectue un stage en dramaturgie et mise en scène à Kinshasa en Octobre 2023 auprès de Tina Way et David Ilunga (compagnie Théâtre du Fleuve) et toujours dans l’envie de créer des ponts, elle est sélectionnée pour les rencontres FTA à Montréal le mois de mai qui suit.En 2024, elle reçoit le Prix Fintro dans la catégorie Littérature francophone.Intéressée par la dramaturgie et la découverte de différents univers artistiques, elle rejoint le collectif La Verrière et le Quartier des auteurs et des autrices.Elle écrit également ponctuellement sur le cinéma et les arts vivants en collaborant avec différents magazines/ projets dont La Salve à la Bellone et co-programme le festival de films LGBTQIA+, Pinkscreens.