Partager

La Tribu des Herbes Folles

Conte-calendrier de l'Avent 2023


Latest episode

  • La Tribu des Herbes Folles

    02:40
    Les enfants!! Dépêchez-vous, faut y aller là! C’est bon, le feu a pris? Vous avez vos chocolats chauds? Quoi le chat? Bah ma foi on fait sans le chat, ya un nouveau conte qui va commencer, on est presque le 1er décembre, ça va être le moment d’ouvrir la première porte!Cette année, on va partir dans les Alpes, au fond d’une toute petite vallée, dans un village juste sous un col qui forme une frontière. Vous allez faire la connaissance d’une joyeuse bande d’ami·e·s soudé·e·s et dégourdi·e·s, de leur quartier général là tout en haut du col, des animaux qui les accompagnent et de leurs aventures un certain hiver...La Tribu des Herbes Folles, c’est un podcast-calendrier de l’Avent en 24 épisodes, à retrouver tous les jours du 1er au 24 décembre, sur votre plateforme d’écoute préférée. Et pour ne rien rater, pensez à vous abonner!

More episodes

View all episodes

  • 1. Chapitre 1

    03:59
    Ce village-là était accroché sur le versant d’une petite vallée des Alpes. On disait «village», mais en réalité c’était à peine un hameau. Quelques chalets de bois et de pierres, une ferme un peu plus grande avec une étable pour les bêtes et un four à pain constituaient le paysage familier dans lequel s’éveillaient chaque matin les personnes qui y vivaient à l’année. Il y avait bien, disséminés dans les alentours, quelques autres cabanes aux toits d’ardoise, mais leurs habitants n’y venaient qu’à la belle saison. Et pour cause: il n’existait pas de route pour monter au village. Pas de route carrossée en tout cas, puisque celle-ci s’arrêtait 3 km plus bas dans la vallée, juste à côté de la gare qui était aussi le terminus de la ligne de chemin de fer.
  • 2. Chapitre 2

    04:17
    Tout en haut de la vallée, au bout du sentier, un col marquait la fin d’un monde. La géographie s’était mêlée à la politique il y a bien longtemps, imprimant d’une marque indélébile et pourtant invisible le paysage paisible des montagnes des Alpes. Sur une carte, de simples pointillés séparaient un pays d’un autre. Sur le terrain, quelques bornes et panneaux avertissaient promeneurs, voyageuses et autres nomades que l’on avait passé la frontière. Les enfants aimaient à se tenir juste à cheval sur cette ligne improbable, un pied chez eux et l’autre posé sur l’ailleurs.
  • 3. Chapitre 3

    04:24
    5 enfants sauvages. 5 esprits libres. 5 personnalités différentes. La Tribu des Herbes Folles, c’était Oona, c’était Mathi, c’était Arvine, et Ollie, et Till. Et puis, bien sûr, Nell, la corneille qui suivait Arvine partout où elle allait. Leurs différences faisaient leur force. Iels avaient grandis ensemble, dans la vallée, le plus souvent au village, parfois ailleurs mais jamais pour longtemps. Toujours iels revenaient et se retrouvaient pour jouer entre les chalets, sur les pentes où s’accrochaient les mélèzes, entre les cailloux du torrent, sous l’œil rieur des chocards qui criaient haut dans le ciel leur liberté chérie.
  • 4. Chapitre 4

    04:18
    Oona a 12 ans, les cheveux bruns coupés courts et de grandes mains pour son âge. Oona aime la vallée, son village et la ferme dans laquelle Oona habite avec sa maman, son ami Mathi, et la maman de Mathi. Oona adore la couleur verte, ses habits, sa chambre, son sac et bien sûr sa tasse préférée sont vertes. Oona ne va pas à l’école, c’est l’école qui vient à Oona. Sa salle de classe est sa maison, son terrain de sport les pâturages et les forêts, sa cours de récréation la vallée toute entière. Oona ne s’ennuie jamais, est toujours en mouvement, s’émerveille de tout, toujours accompagné·e de Mathi. Par dessus tout, Oona aime sa liberté, sa famille et ses ami·e·s.
  • 5. Chapitre 5

    04:29
    Arvine est la plus grande, en taille, des enfants de la Tribu des Herbes Folles. Ce qui est assez amusant, puisque pendant très longtemps, on l’avait appelée «La Petite», un surnom affectueux qui lui allait comme un gant. Sauf que voilà, elle avait grandit, bien plus vite que ce qu’on avait prévu, et la voici du haut de son mètre 50, dépassant d’une bonne dizaine de centimètres ses amis de la vallée qui avaient pourtant le même âge qu’elle. Ce qui ne l’empêchait aucunement de les considérer toustes comme des égales et de courir les pâturages à la poursuite des moutons à guider en leur joyeuse compagnie.
  • 6. Chapitre 6

    05:44
    La maman de Mathi élève des yaks, là, au village, tout en haut de la vallée, sur les versants pentus, entre les forêts et les sentiers. Cela pourrait paraître improbable, des yaks dans les Alpes, et c’est vrai que l’idée est assez saugrenue. Pourtant elle ravit toutes les personnes qui choisissent de vivre l’expérience d’une randonnée de plus ou moins longue durée en compagnie de ces animaux semi-sauvages et de leur bergère-guide. S’ils sont le plupart du temps dehors, les yaks passent parfois plusieurs jours d’affilée dans l’étable de la ferme familiale, en compagnie des moutons qui constituent l’autre troupeau dont Mathi et sa mère ont la charge.