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Sursauts

Comment créer des emballages plus responsables ?

Saison 1, Ep. 3

Frédéric Di Monte est Global Sustainability Marketing Manager pour SIG.

SIG est l'un des principaux fournisseurs de solutions d'emballage pour le meilleur - meilleur pour ses clients, pour les consommateurs et pour le monde. Avec son portefeuille unique de briques carton aseptiques, de bag-in-box et de poches à bec, SIG travaille en partenariat avec ses clients pour apporter des produits alimentaires et des boissons aux consommateurs du monde entier d'une manière sûre, durable et abordable. Leur technologie et leurs capacités d'innovation exceptionnelles leur permettent de fournir à leurs clients des solutions de bout en bout pour des produits différenciés, des usines plus intelligentes et des emballages connectés, le tout pour répondre aux besoins en constante évolution des consommateurs. La durabilité fait partie intégrante des activités de SIG, qui s'efforce de créer un système d'emballage alimentaire net positif.


Son engagement en faveur du développement durable fait partie intégrante de sa stratégie d'entreprise et sa feuille de route en matière de développement durable s'articule autour de quatre domaines clés : Climat+, Forêt+, Ressources+ et Alimentation+. Son ambition est de créer des emballages pour le meilleur. Des emballages qui donnent plus aux gens et à la planète que ce qu'il en retire.


Climat+ : SIG s'engage à continuer à réduire son empreinte carbone jusqu'à ce qu'elle capture plus de carbone de l'atmosphère que sa chaîne de valeur n'en émet. Son chemin vers le net zéro est approuvé par le SBTi et comprend l'objectif de réduire de 97% les émissions de GES du champ d'application 3 par litre emballé d'ici 2050 (par rapport à la base de référence 2020).


Forest+ : SIG s'engage à protéger les forêts durables auprès desquelles elle s'approvisionne en achetant 100% du carton utilisé dans ses cartons avec la certification FSC™ (marque déposée FSC™).

code de licence : FSC™ C020428). En outre, ils créeront, restaureront, protégeront ou amélioreront la gestion de 650 000 hectares supplémentaires de forêts prospères d'ici à 2030, soit la superficie forestière nécessaire pour fournir durablement le bois nécessaire à la fabrication de tous les cartons produits au cours de l'année de référence 2020.


L'engagement Resource+ implique le développement de solutions d'emballage entièrement circulaires, afin d'augmenter l'utilisation de matériaux renouvelables et de transformer davantage d'emballages usagés en ressources. Au sein de l'UE, SIG collabore avec le CAE pour augmenter les taux de collecte et de recyclage des emballages en carton :

  • Le taux de recyclage des briques à boisson en Europe est passé à 51 % d'ici 2019 dans les 28 pays de l'UE.
  • D'ici 2030, SIG vise un taux de collecte de 90% et un taux de recyclage d'au moins 70% pour les briques à boisson usagées.


L'engagement Food+ consiste à donner accès à des aliments et des boissons sûrs et nutritifs à un nombre toujours plus grand de personnes, et à réduire le gaspillage alimentaire lors du remplissage, du stockage, du transport et de la consommation. D'ici à 2030, SIG prévoit d'augmenter de 50 % (par rapport à 2020) le volume total d'aliments et de boissons nutritifs mis à la disposition des consommateurs dans ses emballages. Le WWF estime qu'environ 40 % des aliments cultivés ne sont pas consommés. Cela aggrave les pénuries et contribue de manière significative au changement climatique. Les emballages aseptiques de SIG jouent un rôle important dans la réduction du gaspillage alimentaire en conservant la fraîcheur des aliments récoltés pendant de longues périodes sans réfrigération.



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  • 6. Comment promouvoir la biodiversité marine grâce au biomimétisme ?

    11:49
    Elisabeth Riera est chercheuse au Muséum National d'Histoire Naturelle. Elle nous présente ici un projet de biomimétisme "Eco Béton de Sédiments Marins" consistant à développer des récifs artificiels pour contribuer à la protection de la biodiversité marine.
  • 5. Valoriser les déchets, une solution pour réduire la pollution ?

    13:15
    Les défis d’ETIA, filiale de VOW ASA depuis 2019 est de concevoir des solutions durables qui aident à la transition mondiale vers l’économie circulaire et la décarbonisation. VOW ASA est leader de la gestion des déchets et de la purification des eaux usées pour l’industrie maritime. Elle développe des technologies de valorisation des déchets, notamment de purification des eaux qu’il convertit en matière première valorisable.Solutions de VOW ASA/ETIASes solutions permettent de réduire l’impact négatif de certaines industries très polluantes telles que la pêche, l’aquaculture et les croisières maritimes. Leur objectif est de développer des solutions pour une industrie durable. VOW ASA et ses filiales Scanship et ETIA sont passionnés par la prévention de la pollution et la valorisation des déchets. La société ETIA propose ainsi des procédés thermochimiques pour transformer la biomasse en biochar, produit très stable à haut contenu en carbone d’origine biogénique, qui peut être utilisé en amendement de sol avec des propriétés agronomiques intéressantes, et en énergie. VOW ASA et ETIA développent conjointement une « pyrolysis technology » dans le cadre d’un programme Horizon Europe, visant à qualifier les déchets plastiques en matière première circulaire en carbone pour l’industrie. Le produit principal du procédé développe par ETIA sera un flux gazeux au lieu d’un liquide. Cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre du cycle de vie seront réduites de plus de 70% en comparaison aux processus de recyclage des plastiques existants pour les déchets plastiques non triés. Les avantages climatiques seront encore plus importants, réduisant les émissions de plus de 80%.
  • 4. Restaurer, Régénérer, Protéger : quelle stratégie biodiversité pour Kering ?

    11:37
    Géraldine Vallejo est directrice des programmes de développement durable chez Kering, groupe de luxe français d'envergure mondiale qui possède de nombreuses maisons de mode, de maroquinerie et de joaillerie. Elle présente dans ce nouvel épisode de "Sursauts" la stratégie biodiversité du groupe ainsi que son Fonds Régénératif pour la Nature dont l’objectif est de convertir un million d’hectares de fermes et de pâturages au sein des chaînes d’approvisionnement du secteur de la mode en espaces d’agriculture régénératrice. 
  • 1. La biodiversité, enjeu stratégique des entreprises

    12:50
    Après une carrière de journaliste économique, Véronique Dham a travaillé en Afrique dans des réserves naturelles au sein de programmes de conservation et de réintroduction d'espèces en voie de disparition. En 2005, elle fonde Gondwana, la première société de conseil dédiée à la prise en compte de la biodiversité par les entreprises en France. Elle contribue également au premier Plan biodiversité de la Ville de Paris et fait partie du groupe d'experts français de l'IPBES, l'équivalent du GIEC pour la biodiversité.Aujourd'hui, elle préside BIODIV'CORP, cabinet de conseil et de formation dédié à la prise en compte de la biodiversité par les entreprises qu’elle a fondé en 2019. Sa vocation est d’accompagner les entreprises sur le chemin de l’intégration de la biodiversité, au même niveau que le climat, dans leur stratégie. Elle est également co-fondatrice de BBR-Biodiversité, une société qui mène des projets de régénération de la biodiversité depuis 2020.
  • 2. Comment Veolia mesure la biodiversité ?

    11:49
    Dans cet épisode, Fabien Verfaillie, écologue et expert en biodiversité chez Veolia, explore les défis liés à l'eau et présente la solution innovante du capteur LEKO. Ce dispositif connecté, développé par Veolia, est dédié aux collectivités et vise à mesurer la biodiversité environnementale en identifiant et en dénombrant les espèces vivantes dans un milieu donné.Passionné par la biodiversité, Fabien Verfaillie, docteur en écologie, a contribué à la conception du capteur LEKO. Veolia met en œuvre des actions concrètes pour préserver ou favoriser la biodiversité en parallèle à la protection de la ressource en eau.Le capteur LEKO, installé sur un territoire, surveille en continu les indicateurs de santé des écosystèmes, diagnostiquant les préjudices écologiques sur la biodiversité. Alimenté par un panneau solaire, il enregistre, entre autres, les cris des chauves-souris, analysés par des spécialistes pour mesurer l'évolution des espèces vivantes avant, pendant et après les chantiers. Les résultats sont transmis en temps réel à Birdz, filiale de Veolia, pour optimiser l'aménagement des territoires et préserver la biodiversité.LEKO, nommé aux Prix Netexplo Change 2023 dans la catégorie "grandes entreprises", se distingue par son autonomie énergétique et son impact environnemental minimisé.Le podcast souligne les défis mondiaux de la biodiversité, menacée par des activités humaines telles que la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, la pollution, et l'urbanisation. Veolia s'engage à l'effacement hydrique en France, rendant à la nature autant d'eau prélevée d'ici 2033.Les défis liés à l'eau sont également abordés, avec une demande prévue en hausse de 55% d'ici 2050 selon le Forum économique mondial. La surexploitation des ressources naturelles et le faible taux de recyclage de l'eau posent des défis majeurs. Veolia vise à réduire ses prélèvements et à promouvoir des pratiques durables pour répondre à ces enjeux.