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Portraits de chercheur(e)s en études aréales
Grammaire et linguistique grecques modernes. Un entretien avec Sophie Vassilaki
Sophie Vassilaki est professeur de linguistique grecque moderne à l’Inalco. Diplômée de l’Université d’Athènes en lettres classiques, elle poursuit ses études en France. Après une maîtrise en Sciences du langage, à Paris Descartes (Enseignement de la langue maternelle), puis un DEA et une thèse de doctorat à Paris Diderot, sous la direction du Pr Antoine Culioli, (laboratoire LLF), elle soutient son HDR en 2005. Elle a été membre du Cercle des Linguistes de l'Inalco (CLI) ; elle est membre de l’UMR 8202-SedyL, CNRS, Inalco, IRD.
Ses domaines de spécialité sont la grammaire et la linguistique du grec moderne. Ses recherches portent sur le système aspecto-modal du GM, sur les marqueurs discursifs, sur l’organisation de la phrase complexe et sur la diachronie du grec.
Entretien mené par Sarah Gimenez, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.
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Environnement et savoirs des peuples de l’Arctique. Un entretien avec Marie Roué
01:05:28|Marie Roué est directrice de recherche émérite au CNRS et membre du laboratoire Eco-anthropologie (UMR 7206, CNRS – MnHN – Université Paris Cité). Dans cet entretien, elle revient sur son parcours et ses expériences de terrain en milieu arctique, au contact des Sami de Suède et de Norvège, et des Cris et Inuit du nord québécois.Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALUne géographie politique des ressources en Afrique. Un entretien avec Géraud Magrin
01:30:09|Géraud Magrin est professeur de géographie à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne et membre du Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique (PRODIG, UMR 8586). Ses travaux portent sur les questions de développement et de gestion des ressources en Afrique de l'Ouest. Dans cet entretien, il revient sur son parcours et ses expériences dans la région du lac Tchad et au Sénégal, ainsi que sur les trajectoires de la recherche africaniste en France.Président de la commission Développement et tropicalités du Comité national français de géographie (CNFG) depuis 2016, il a apporté son expertise à de nombreux projets d'études et de développement, notamment concernant le lac Tchad. Il est actuellement responsable du Master parcours Dynamiques des pays émergents et en développement (DynPED). Il a également co-produit le MOOC Ressources naturelles et développement des territoires en Afrique, dont les cours sont toujours en ligne sur la médiathèque UFR de géographie de Paris I.Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALAnthropologie politique des peuples autochtones. Un entretien avec Irène Bellier
01:45:34|Irène Bellier est anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS et membre du Laboratoire d’anthropologie politique (LAP, UMR 8177). Dans cet entretien, elle revient sur son parcours et les terrains de ses recherches, de l’Amazonie péruvienne jusqu’au mouvement international des peuples autochtones, en passant par les institutions du pouvoir - l’ENA, la Commission européenne et l’ONU. Il y est également question des travaux qu'Irène Bellier a menés dans le cadre du programme de recherche « Échelles de gouvernance, les Nations-Unies, les États et les peuples Autochtones : l'autodétermination au temps de la globalisation » (SOGIP) qu'elle a piloté entre 2010 et 2015, ainsi que du réseau « Justice et droits des peuples autochtones » (JUSTIP) qu'elle anime depuis 2017. Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALParcours et mosaïque d'anecdotes. Un entretien avec Danielle Elisseeff
50:38|Danielle Elisseeff est une historienne et archiviste-paléographe spécialisée dans l'étude de la Chine. Élève de l’École nationale des chartes (promotion 1964), elle a rédigé une thèse intitulée La connaissance de la Chine en France au XVIIe siècle. Elle est également docteure en études extrême-orientales (Paris VII, 1981), diplômée de l’Ecole pratique des hautes études (EPHE, IVᵉ section, 1965) et de l’Inalco (chinois, 1964). Elle a été pensionnaire à la Maison franco-japonaise de Tôkyô (1965-1966), et est aujourd'hui membre statutaire du Centre Chine-Corée-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et membre correspondant (5ᵉ section) de l’Académie des Sciences d'Outre-Mer.Dans cet entretien, elle revisite son parcours, ses expériences universitaires et de recherche, nous dévoilant sans détour une riche mosaïque d'anecdotes. Elle évoque également avec enthousiasme son dernier livre, Trois Royaumes, et sa contribution à un ouvrage collectif sur l'histoire ancienne de la Chine, à paraître dans la collection Mondes Anciens des éditions Passés composés.De 1982 à 2004, Danielle Elisseeff a été éditrice et rédactrice en chef de la Revue bibliographique de sinologie. Elle a également enseigné l'archéologie ainsi que les arts de la Chine et du Japon à l'École du Louvre de 1983 à 2010. En 2011, elle a réalisé un cycle de conférences Hybrides chinois : la quête de tous les possibles dans le cadre de « La Chaire du Louvre » (Musée du Louvre).Elle est l'auteure de nombreux ouvrages de référence : Trois royaumes : La Chine au IIIe siècle, un monde en convulsions (Passés/Composés, 2023) ; Art et archéologie : la Chine, du Néolithique à la fin des Cinq dynasties (960 de notre ère) (2008) et La Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912) (Histoire de l'art, Manuels de l'Ecole du Louvre, 2017) ; PUYI, le dernier empereur de Chine (Perrin, 2014) ; Cixi, impératrice de Chine (Perrin, 2013) ; Vingtième siècle : la grande mutation des femmes chinoises (Bleu de Chine, 2006).Deux ouvrages La civilisation japonaise (1974) et La civilisation de la Chine classique (1979) publiés chez Arthaud et écrit en collaboration avec son mari Vadim Elisseeff, lui-même historien de l'art spécialiste de l'Extrême-Orient, conservateur, et diplômé de l'Inalco en chinois et japonais, ont reçu chacun le prix Charles-Blanc de l'Académie française.Elle a également dirigé l’ouvrage collectif Esthétique du quotidien en Chine et réalisé un podcast sur le même thème en 2017 pour l'Institut français de la Mode.Par ailleurs, elle a écrit Wang MeiFang : Se souvenir des saveurs d'autrefois (2004) à l'occasion de l'Année de la Chine en France en 2004 et a été membre du comité scientifique de l'exposition La Cina al Castello di Duino (Italie, 2006) qui présente les collections d'Art chinois du collectionneur Jean-Pierre Michel.Entretien mené par Elisabeth de Pablo, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALL'apport de la publication des Carnets de missions au Vietnam (1967−1987) de Jean-Michel Krivine. Un entretien avec Emmanuel Poisson
01:03:34|Emmanuel Poisson est professeur des universités à l’Université Paris Cité, directeur adjoint de l’Institut Français de Recherches sur l’Asie de l’Est (IFRAE), historien de la bureaucratie impériale au Vietnam et des savoirs lettrés. Il est également traducteur de textes littéraires et co-directeur de la collection Asie en perspectives chez Hémisphères. Dans cet entretien, il nous parle de sa rencontre avec le médecin et enquêteur médical Jean-Michel Krivine (1932-2013) et de l'apport de la publication de ses Carnets de missions au Vietnam (1967-1987) (Les Indes savantes, 2005).Parmi ses publications récentes, Emmanuel Poisson a traduit et co-préfacé (avec François Guillemot) En mars fusils brisés de Cao Xuân Xuy (Riveneuve, 2021). Il est également l'auteur de Le bambou au Vietnam : une approche anthropologique et historique, co-écrit avec Ðinh Trọng Hiếu (Maisonneuve & Larose nouvelles éditions-Hémisphères éditions, 2020). Une traduction anglaise du livre est parue : Bamboo in Vietnam. An Anthropological and Historical Approach (London-New York: Routledge, Needham Research Institute Series, 2023).Il a également co-édité Les migrations impériales au Vietnam. Travail et colonisation dans l’Asie-Pacifique français XIXe – XXe siècles, en collaboration avec Éric Guerassimoff, Andrew Hardy et Nguyen Phuong Ngoc, (Hémisphères Editions, 2020).Enfin, il est membre du comité scientifique du projet de recherche collaborative ANR Cooliebrokers et a coordonné, avec Andrew Hardy (EFEO), le numéro spécial de la revue Péninsule no 86 (2023) : « L’organisation des migrations inter-impériales au Viêt Nam : acteurs et institutions ».Entretien mené par Elisabeth de Pablo, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Anthropologie de l'Amérique latine, enseignement du guarani et études des manuscrits amérindiens. Un entretien avec Capucine Boidin
01:54:08|Capucine Boidin Caravias est professeure des universités en anthropologie à l’IHEAL (Institut des Hautes Etudes d’Amérique Latine), membre du CREDA (Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques), et Vice-présidente recherche à l'Université Sorbonne Nouvelle depuis avril 2023.Elle enseigne le guarani à l’Inalco. Elle est spécialisée en anthropologie linguistique, notamment des langues tupi-guarani, et en anthropologie et histoire des représentations des métissages et des hiérarchies ethno-raciales. Dans cet entretien, elle revient sur ses principaux sujets et thèmes de recherche.Capucine Boidin poursuit actuellement ses recherches en anthropologie historique sur les archives en guarani. Elle a publié : Les guerres du Paraguay aux XIXe et XXe siècles, CoLibris, 2007 (Avec Luc Capdevila et Nicolas Richard) ; Guerre et Métissage au Paraguay, 2001-1767, (PUR, Collection Histoire, 2011) ; Des mots dans l’histoire. Essai d’anthropologie politique guaraní (XIXe-XVIe siècle XVIe-XIXe siècle), manuscrit inédit tiré de son HDR, à paraître au Presses de l’Inalco ; La pandémie de Covid-19. Expériences américaines, Éditions de l’IHEAL, 2022, (avec Claudia Damasceno, Marion Magnan, François-Michel Letourneau et Hervé Théry) ; Autour de « l’Atlantique noir », une polyphonie de perspectives, IHEAL-CREDAL, 2009 (Avec Livio Sansone et Carlos Agudelo).Elle a également contribué à plusieurs ouvrages collectifs dont : « Justifier son droit à la résistance armée. Les correspondances en guaraní des élites indiennes lettrées des missions jésuites (Paraguay, 1752-1753) » dans Les révoltes indiennes, (Indes Savantes, 2021) ; « Sources en langues générales amérindiennes (Amérique latine) » dans l'Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies, volume 1, tome 2, Sources et genres historiques (Presses de l'Inalco, 2020).Elle a coordonné un projet JCJC (2011-2016) financé par l'ANR : LANGAS Langues générales d'Amérique du Sud (quechua, aimara, guarani, tupi, XIX-XVI). Avec une base de données en libre accès, ce projet pionnier dans les sciences humaines numériques appliquées aux langues non occidentales, développe une nouvelle philologie et anthropologie historique basée sur les manuscrits amérindiens.Entretien mené par Elisabeth de Pablo, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALLes langues austronésiennes. Un entretien avec Isabelle Bril
01:18:40|Isabelle Bril, directrice de recherches émérite au Laboratoire de langues et civilisations à tradition orale (LACITO-CNRS) et directrice d'études émérite à l'École pratique des hautes études (EPHE), relate, dans cet entretien ses expériences de terrain et les réflexions croisées qui en découlent.Spécialiste des langues austronésiennes, plus spécifiquement des langues océaniennes de la Nouvelle-Calédonie (langues kanak), ainsi que d'une des langues austronésiennes parlées à Taiwan, la langue amis, ses recherches s'appuient sur des enquêtes linguistiques de terrain. L'étude de ces langues porte sur leur lexique, leur syntaxe et leurs faits évolutifs ; leur analyse est abordée sous les angles synchronique, diachronique et typologique.Dictionnaire thématique et alphabétique de la langue yuanga-zuanga (Nouvelle-Calédonie), avec analyse phonologique et esquisse grammaticale (2022, série Lexica, Pangloss, CNRS) ; Le nêlêmwa (Nouvelle-Calédonie) : Analyse syntaxique et sémantique (2002, coll. Langues et Cultures du Pacifique n° 16, Paris, Peeters, 535 p.) ; Dictionnaire nêlêmwa-nixumwak-français-anglais (2000, coll. Langues et Cultures du Pacifique n° 14, Paris, Peeters, SELAF 378, 530 p.).Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALUne géographie de l'Iran. Un entretien avec Bernard Hourcade
58:04|Bernard Hourcade est géographe spécialiste de l’Iran et directeur de recherche émérite au CNRS, rattaché au Centre de recherche sur le monde iranien (CeRMI). Après avoir enseigné à l’université de Pau (1972-1978), il a été nommé directeur de l'Institut Français de Recherche en Iran pendant la révolution islamique (1978 – 1993).Dans cet entretien, il évoque ses expériences iraniennes (1970-2023), entre la montagne comme objet d'étude et la révolution de 1979 comme contexte marquant son itinéraire de recherche.Ses recherches actuelles portent sur les transformations de la société, de la géographie et de la politique de l’Iran sous l’effet du développement des villes. Il contribue également au projet CartOrient, un portail de diffusion d’études cartographiques portant sur l’Asie occidentale, le Caucase et l’Asie centrale. Ses dernières publications : Géopolitique de l’Iran, les défis d’une renaissance (A. Colin 2016) ; Atlas des élections présidentielles en république islamique d’Iran (1980-2017) (CNRS, 2019) ; Iran, paradoxes d’une nation (CNRS, 2021, Documentation photographique 8143).Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HALLes sociétés amérindiennes d'Amazonie. Un entretien avec Philippe Erikson
01:40:20|Philippe Erikson est Professeur au Département d'ethnologie de l'Université Paris Nanterre. Rattaché au centre EREA (Enseignement et Recherche en Ethnologie Amérindienne) du LESC (Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative, UMR 7186), il co-dirige le projet de recherche ANR « Amaz ». Il est également, depuis 2019, rédacteur en chef du Journal de la Société des américanistes.Il nous parle, dans cet entretien, de ses travaux et thèmes de recherche sur les sociétés amérindiennes d'Amazonie, chez les Matis au Brésil et les Chácobo en Bolivie.Il est l'auteur de Living Ruins: Native Engagements with Past Materialities in Contemporary Mesoamerica, Amazonia, and the Andes (avec Valentina Vapnarsky, Boulder, University Press of Colorado, 2022) ; La griffe des aïeux : marquage du corps et démarquages ethniques chez les Matis d’Amazonie (Éditions Peeters, 1998) et El sello de los antepasados : Marcado del cuerpo y demarcación étnica entre los Matis de la Amazonía (Lima, Institut français d’études andines, 2014) [Travaux de l’IFEA].Entretien mené par Bastien Sepúlveda, réalisé par Dimitri Galitzine et produit par l'Inalco.Regarder l'entretien sur HAL