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cover art for :36 Deux cessions, deux ambiances - Vincent Redrado - DNG

Cash Out - les coulisses des exits en musique

:36 Deux cessions, deux ambiances - Vincent Redrado - DNG

Saison 2, Ep. 36

Le sentiment d’être en garde à vue entrepreneuriale au moment de céder sa boite au tribunal de commerce côté pile.

Le sentiment, quelques années plus tard, de n’avoir jamais été aussi aligné au moment de céder Digital Native Group à Eleven pour plusieurs millions d’euros, côté face.


- Finalement, tu as réussi !

- Non, c’est un partout, balle au centre.


C’est l’histoire d’un entrepreneur à toute épreuve, passé par un “échec profond” dont il a fallu se relever, mentalement, financièrement et qui va se relancer en créant l’une des plus belles agences de stratégie en France sur le DtoC, ou Direct to Consumer. L'histoire de Vincent Redrado commence dans les paillettes d’une levée de fonds auprès des plus grands acteurs de la tech française avec les retombées médias, les conférences, et l’égo qui va avec. “Je n’y suis pas allé pour les bonnes raisons” explique-t-il avec le recul de celui qui a pris le temps de comprendre ce qu’il avait accompli et ce qu’il avait raté dans sa première aventure entrepreneuriale. Une aventure qui s’est terminée dans la douleur, la solitude et les doutes à la barre du tribunal de commerce. Une conclusion menée proprement, même si rien ne l’y obligeait. Quand on est entrepreneur, ou en école de commerce, personne ne vous prépare à ça, aux milliers de documents à fournir, à la faute de gestion potentielle ou supposée, au dépôt de bilan, à cleaner une boite pour la fermer ou la revendre à la barre du tribunal. Personne ne vous prépare non plus à tout un écosystème et des entrepreneurs qui du jour au lendemain ne vous appellent plus.

Il revient donc de loin, mon invité sur Cash out, quand il raconte la construction de son groupe et sa cession à Eleven.

Trois contacts via Linkedin pour 3 offres de rachats, le tout en seulement trois ans d’activité.


👉 Qu’est-ce qui a fait pencher le cœur de Vincent vers l’offre Eleven ?

👉 Comment l’appel à ses amis d’enfance a été clé ?

👉 Comment a-t-il mené les négociations ?

👉 Comment projette-t-il l’avenir de son groupe au sein de cette nouvelle gouvernance ?

👉 Et lui, comment se projette-t-il comme associé ?


Spoiler : Vincent est un auditeur régulier de Cash out, et ce qu’il a retenu des précédents épisodes, c'est qu’un signing sur Docusign ou Yousign, c’est trop fade pour un tel moment de vie.

Résultat ? Malgré une signature électronique pour valider la cession, il a réuni autour d’une table associés, avocats et conseils. Une façon sûrement de rendre réel ce que nous ne pouvons que considérer, même s'il ne le reconnait pas encore, comme une réussite.


Bravo l’ami !


Dans cet épisode, on cite Benjamin Huteau, Samuel Guez, Olivier Mathiot, Pierre Kosciusko-Morizet, Ambroise Huret, Corinne Lejbowicz, Yoann Hébert

Pour ce flashback, Vincent a choisi d’être accompagné par :

  1. Starálfur - Sigur Rós
  2. A Sky Full of Stars - Coldplay
  3. Everything in Its Right Place - Radiohead
  4. Game of Thrones - Ramin Djawadi
  5. Chasing Cars - Snow Patrol
  6. An End Has a Start - Editors
  7. It’s ok - Tom Rosenthal

A vos écouteurs 🎧

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  • :60 Cession à la SG, déjà sur le siège passager - Laurent Potel - Reezocar

    01:56:38
    “Au moment où on a créé la boite, j’avais déjà dit qu’on vendrait à une banque” Laurent Potel aurait-il des talents de voyance ?Avec Vladimir Grudzinski et Vincent Deboeuf, et rapidement rejoint par Tristan Pillon, Laurent Potel fonde Reezocar en 2014. Ils se lancent alors sur un marché de l’automobile complexe et en perpétuelle transformation, et proposent une solution permettant de faciliter la recherche et sécuriser l’achat de véhicules d’occasion en France et en Europe.Et encore une fois, les cessions se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour Laurent Potel, c’est l’histoire d’une cession en interne à un grand groupe qu’il avait déjà accueilli à son board quelques années auparavant, en l’occurrence la Société Générale. Une banque donc, comme Laurent l’avait prédit.Une cession particulière, puisque tout s’est déroulé simplement, entre deux acteurs qui se connaissaient déjà très bien. Raison pour laquelle Laurent Potel a vécu cette cession comme “un simple bon déroulement de process”, sans émotion particulière au moment du signing.Mais rassurez-vous, même s’il qualifie cette cession d’”élégante”, Laurent Potel revient aussi sur toutes les montagnes russes qu’il a vécu, notamment lorsqu’ils ont dû demander à leurs salariés de réduire ou décaler leurs salaires.Il évoque aussi :la culture d’entreprise qu’il a toujours voulu inculquer chez Reezocar, basée sur la confiance et l’authenticité, et comment ses salariés lui ont rendu au moment de son départl’importance, pour tout entrepreneur, de construire un board solidepourquoi sa fille raconte que le métier de son papa est d’organiser des anniversairesUn podcast conçu et produit par Feuille Blanche, en partenariat avec Neuflize OBC.À vos écouteurs 🎧
  • :59 Après deux cessions avortées, la troisième était la bonne - Sébastien Béquart - Gymlib

    01:38:51
    “Jamais deux sans trois” : l’adage n’aura jamais sonné aussi juste que pour l’histoire de Sébastien Bequart et sa cession de Gymlib.Après des études en école de commerce, Sébastien Bequart démarre sa carrière dans l’audit financier chez Deloitte. Mais quand son futur associé Mohamed Tazi lui pitch l’idée de Gymlib en 2013, il n’hésite pas longtemps avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.Ils fondent alors Gymlib avec un positionnement B2C. Après des débuts marqués par une forte croissance mais aussi de grosses difficultés à gérer leur marge, ils décident de basculer en B2B et proposent aux collaborateurs d’accéder à plusieurs infrastructures sportives, le tout sous un seul et même abonnement, sans engagement, en double financement entre le salarié et l’entreprise.Le marché est porteur, la valorisation de Gymlib augmente, et Sébastien Bequart décide de s’ouvrir à un rachat. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Une première opportunité de cession est avortée à 2 jours de la signature par le potentiel repreneur, faute d’argent. Puis une deuxième opportunité tombe également à l’eau quelques mois plus tard, cette fois-ci à cause du Covid.Donc quand en 2022, la guerre en Ukraine éclate alors que Sébastien Bequart est en passe de conclure avec les allemands d’eGym, le stress monte. Mais cette fois-ci, les repreneurs sont bien décidés à conclure cette cession et le deal sera signé en mai 2022.Tout au long de cette épisode, Sébastien Bequart revient avec beaucoup de sincérité et de transparence sur toutes les montagnes russes qu’il a rencontré dans ce projet de cession.Il évoque aussi :l’importance et la force de l’intuition de l’entrepreneur, qui l’a toujours guidé et qui continue aujourd’hui, notamment dans ses choix d’investissementsson aventure entrepreneuriale riche en émotion avec Gymlib, lui que ses premiers employés jugeaient comme n’étant pas l’homme de la situationcomment il envisage sa vie d’après, et sa volonté de préserver ses enfants du futur patrimoine dont ils disposeront.Un nouvel entrepreneur recommandé par Martin Jaglin, et un nouveau témoignage inspirant pour une émission qui se finit en squat !Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :58 Céder un groupe industriel familial après 3 générations - Pascal Teurquetil - Groupe Muller

    01:36:29
    La famille Cash Out s’agrandit avec l’arrivée de Pascal Teurquetil. Ça tombe bien : la famille est un peu le maître mot de toute son aventure avec le Groupe Muller.Fondée dans les années 1930 par le grand-père de Pascal, l’entreprise est reprise ensuite par son père qui va se spécialiser dans les équipements de chauffage domestique et développer un groupe industriel de premier plan.Après plusieurs années passées à l’étranger et notamment aux Etats-Unis pour ses études, Pascal Teurquetil rentre en France en 1996 et va rejoindre la gouvernance de l’entreprise familiale juste après le rapprochement avec une autre entreprise familiale irlandaise. Son projet est grand : faire du Groupe Muller l’entreprise numéro 1 du secteur en France et à l’international.Près de 25 ans plus tard, une croissance constante, plus de 300 millions de chiffre d’affaires, plusieurs marques rachetées, des innovations qui raflent des prix au CES Las Vegas, et la création de nouvelles usines en France, l’objectif de Pascal est atteint. S'il aime à rappeler la force du triptyque industrie, innovation et entrepreneuriat, c'est surtout une approche du temps long, permise par un actionnariat familiale qui va permettre à l'entreprise de durer et de croitre.Mais la société change, les hommes changent et les projets de Pascal Teurquetil aussi. Il découvre le mentorat entrepreneurial avec l’IME. C’est désormais ce qui l’anime. En plus de cela, la nouvelle génération de la famille irlandaise, avec qui il était associé depuis plus de 20 ans, a une vision stratégique de plus en plus financière, ce qui s’éloigne des valeurs qu’il incarnait. Il décide alors de leur céder le Groupe Muller.Tout au long de cet épisode, Pascal Teurquetil revient sur les coulisses de cette cession en famille, puisqu’en plus de considérer les repreneurs comme sa famille professionnelle, il a mené les négociations avec son frère et sa soeur, également actionnaires du Groupe Muller.Il évoque aussi :l’importance de l’accompagnement de le processus de cessionsa nouvelle vie avec son family office, et tous les bienfaits du mentorat entrepreneurialla raison insolite qui explique pourquoi “Groupe Muller” et pas “Groupe Teurquetil”Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :57 Céder et regagner son indépendance - Isabelle Saffar - Cegape

    01:13:03
    “Cette boite, c’est mon bébé. Je l’ai toujours considérée comme mon quatrième enfant”. Voilà comment Isabelle Saffar évoque Cegape encore aujourd’hui, plus de 15 ans après sa cession.Isabelle Saffar fonde Cegape en 1996, le Centre d'Études et de Gestion des Allocations pour Perte d'Emploi. En s’attaquant à un marché difficile qu’elle ne connaissait que très peu à l’époque, Isabelle a bien connu toutes les montagnes russes des entrepreneurs, mais sa solution devient incontournable et tout le monde veut s’équiper du premier logiciel français de gestion des chômeurs du secteur public.Mais ce qui fait la particularité de l’histoire d’Isabelle Saffar est bien le lien qui la liait à son associé, alors son mari, et qui est d’ailleurs une des raisons qui l’a poussé à vendre.En 2006, quand un ami avocat d’affaires leur parle d’Alma Consulting comme un potentiel acquéreur de Cegape, Isabelle Saffar n’hésite pas et engage très rapidement les discussions. Elle y voit l’opportunité de regagner son indépendance, que ce soit financièrement ou d’un point de vue personnel.Avec beaucoup de sincérité, Isabelle revient sur toute cette aventure et raconte avec beaucoup d’émotion le crève-coeur et le chamboulement que cela a été de céder Cegape et quitter ses collaborateurs. Elle évoque aussi :le point de tension durant les négos, quand il a fallu convaincre les repreneurs de ne pas délocaliser Cegape de ses locaux à Pariscomment son divorce a sonné comme un déclic pour démarrer une nouvelle viesa rencontre avec Jean-Louis Bouchard, comment elle a réussi à éviter la faillite d’Aragon, et sa dernière aventure entrepreneuriale avec SmileinÀ vos écouteurs 🎧
  • :56 Bref, j’ai vendu à Sir Martin Sorrell - Wale Gbadamosi-Oyekanmi - Dare.win

    01:36:15
    “Ça me fait rire d'être dans Cash Out aujourd'hui, en me disant que j’ai lancé Dare.win alors que je n’avais ni statut ni compte en banque.”Wale Gbadamosi-Oyekanmi lance Dare.win en 2011 dans sa chambre, avec sa table à repasser comme bureau, sans savoir faire de devis alors qu’il venait de vendre 5 idées à Canal+ et Bref.Son objectif avec Dare.win est simple : créer une agence de pub avec pour seule mission de divertir les gens.15 ans plus tard, l’objectif est plus qu’accompli. Le contrat avec Bref a lancé la machine, c’est à eux que l’on doit la stratégie de communication de Netflix depuis qu’ils ont décidé de conquérir le marché français, parmi d’autres contrats avec des géants comme Spotify, Google ou PlayStation.Et ce succès se mesure aussi dans la cession, puisque c’est la légende de la publicité Sir Martin Sorrell en personne qui prend contact avec lui au début des négociations. Ces dernières sont rapides mais le deal reste sportif pour Wale puisqu’il se déroule en pleine période Covid et se finalise à distance entre les couches et les biberons, alors qu’il venait de rentrer en congé paternité.Dans cet épisode inspirant, drôle et sincère, Wale se livre sur toute cette aventure, comment son héritage culturel, lui qui est franco-nigerian, guide ses choix personnels et professionnels, et remercie sa mère pour les sacrifices qu’elle a fait quand ils sont arrivés en France. Il évoque aussi :la folle période de Dare.win en Allemagne, et comment Wale a mis fin au projet à cause d’une erreur de recrutementsa nouvelle vie où il dédie son temps à rendre ce qu’on lui a donné et le besoin qu’il ressent “d’investir pour rendre le monde meilleur”sa vision de l’entrepreneuriat, sa volonté d’entreprendre seul et surtout d’accepter qu’il n’était plus en capacité de suivre les ambitions de Dare.winEt un grand merci à Martin Jaglin de nous avoir soufflé le nom de Wale Gbadamosi-Oyekanmi lors de son passage dans Cash Out.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :55 La véritable histoire de la cession de Shanty Biscuits - Shanty Baehrel

    01:18:01
    Shanty Baehrel n’a jamais suivi les codes, du lancement de sa boite jusqu’à sa cession.Seulement 1 semaine après avoir définitivement quitté Shanty Biscuits, elle nous raconte toute l'histoire de cette incroyable aventure qui a commencé par ce qu'elle était frustrée de ne pas pouvoir customiser ses biscuits comme elle le voulait.Depuis sa cuisine à celle de ses parents et jusqu’à sa propre usine, c’est surtout sur les réseaux sociaux que la créativité de Shanty s’exprime. Ses biscuits à messages font le buzz sur Instagram, tout le monde en réclame !Après 10 ans, il y a la "fame" et l’envers de la “fame” : une pression incessante sur ses seules épaules qui lui donne une furieuse envie d’écrire une nouvelle page.Le (presque) hasard de la vie lui fait rencontrer Ricahrd Gigou qui cherche justement un projet à reprendre. Les négociations commencent fin 2022. Shanty et Richard finissent par tomber d’accord en avril 2023.Mais Shanty on vous l’a dit, elle ne fait rien comme tout le monde et elle décide d’annuler le deal quelques jours avant le closing. La raison ? Elle vient de rencontrer l’amour.Seulement, l’idylle se finit plus rapidement que prévu et son envie de vendre revient aussitôt. Elle recontacte alors Richard Gigou en septembre 2023 et lui propose un nouveau deal plus avantageux financièrement pour lui. Un deal que Richard accepte, et la cession est signée en novembre.Tout au long de cet épisode, Shanty Baehrel se livre pour la première fois sur les coulisses de cette incroyable cession. Les sentiments se mélangent encore, entre tristesse, nostalgie et soulagement, mais c’est avec beaucoup de sincérité qu’elle évoque notamment :le décès tragique de Richard Gigou quelques semaines après la signature du closingson plus gros défi : le sujet de l’automatisation de la productionle moment où elle a failli arrêter Shanty Biscuits à cause d’une association qui s’est mal passéeÀ vos écouteurs 🎧
  • :54 Multimillionnaire à 30 ans - Dorian Ciavarella - Hivency

    01:30:46
    “À 30 ans, je serais multimillionnaire et j’aurais ma Ferrari”. Dorian Ciavarella ne se cache pas et ses ambitions et motivations ont toujours été claires.Issu d’un milieu difficile et d’une famille modeste, le parcours de Dorian sonne un peu comme une revanche. Après avoir loupé son bac, ce compétiteur se jure de ne plus revivre un tel échec. Il poursuit alors ses études, travaillant de jour comme de nuit. En 2017, avec Sylvain Gasc, un de ses amis d’école, il décide de fonder Hivency, la première plateforme de marketing d’influence spécialisée sur Instagram.En 6 ans, la boite devient leader en Europe, et, alors qu’il est en pleine levée de fonds, Dorian reçoit une proposition de rachat de Skeepers, soutenu par PSG Equity. Le projet est ambitieux : “fusionner 10 boîtes, 550 salariés sur 10 cultures différentes en 12 mois”. Après avoir fait monter les enchères, Dorian Ciavarella décide de signer la cession d’Hivency le jour de ses 31 ans. À un an près, son objectif est atteint : il peut acheter sa Ferrari.Franc et authentique, Dorian se livre sur sa vision très personnelle de l’entrepreneuriat, lui qui assume n’avoir “jamais été intéressé par le secteur du marketing d’influence.” Il évoque aussi :l’importance des synergies humaines et relationnelles dans son choix de cessionson nouveau et dernier projet entrepreneurial avec Zeliq, “le premier copilote AI du sale” visant à révolutionner les métiers du commercialsa nouvelle vie de Business Angel et pourquoi il préfère investir à plusieurs plutôt que seulÀ vos écouteurs 🎧
  • :53 Quand David cède à Goliath - Alexandre Lect - edufactory

    01:27:16
    “Dans une des dernières phases de négociation, à un moment on ne tombe pas d'accord. On s’est alors mis à jouer au roi du silence pendant 45 minutes”. Voilà comment on pourrait résumer le climat dans lequel s’est déroulée la cession d’Edufactroy.Après avoir démissionné de Goldman Sachs, Alexandre Lect décide de fonder Edufactory en 2013, une agence de création de formation digitale sur mesure pour les grands groupes privés et publics. A l’origine accompagné de deux associés, il décide rapidement de poursuivre cette aventure seul.C’est alors un saut dans l’inconnu pour lui. Il ne connait rien à ce milieu de la formation et il s’agit de sa première expérience entrepreneuriale. Alexandre Lect n’hésite d’ailleurs pas à dire qu’Edufactory a été “son école de l’entrepreneuriat”.Alors qu’il vient de remporter un très gros appel d’offre pour l’UGAP, la centrale d’achat public, il entre alors en contact avec le groupe Alten. Le processus de cession commence en octobre 2022 avec une deadline fixée à mai 2023.Mais tout ne se passe pas comme prévu. Les négociations trainent, Alexandre Lect et Alten peinent à se mettre d’accord, et la signature est alors décalée d’une semaine, puis deux, puis trois… Le deal sera finalement signé 4 mois plus tard, en septembre 2023, alors que les équipes d’Edufactory avaient déjà déménagé dans les locaux du repreneur.Tout au long de cet épisode, Alexandre Lect revient sur toutes les difficultés qu’il a rencontré, les enseignements qu’il en a tiré, mais il évoque aussi :sa nouvelle aventure entrepreneuriale avec Edtake, et la levée de fonds qu’il a mené en parallèle des négociations avec Altenla rencontre complètement insolite avec son associé chez EdtakeSon refus de céder à un repreneur américain, et sa volonté de mettre le bien-être de ses équipes au coeur dans son choix d’acquéreurA vos écouteurs 🎧
  • :52 J’ai préféré une poignée de main à une banque d’affaire - Alexandre Crosby - Ubeeqo

    01:32:21
    “Je n’ai même pas lu le contrat. Je fonctionne plutôt à la poignée de main”. Une anecdote qui résume parfaitement la mentalité d’Alexandre Crosby.Avec Benoit Chatelier, un de ses amis de l’ESSEC, il fonde Ubeeqo, anciennement Carbox, qui propose des services d’autopartage à destination du grand public et des entreprises. Ce projet, au storytelling incroyable, rencontre très rapidement un grand succès avec des clients prestigieux, comme Danone, L’Oréal ou encore Sodexo. Ils vont même réussir à convaincre Airbus grâce à un énorme coup de culot qu’Alexandre Crosby nous raconte dans cet épisode.Alors qu’ils étaient en plein processus de levée de fonds, Europcar prend contact avec eux en 2014. A nouveau grâce leur culot, Alexandre et Benoit reçoivent une proposition de LOI en quelques jours. Malgré des négociations plus longues que ce qu’ils imaginaient et grâce au formidable soutien de leur avocat, la cession est signée quelques semaines plus tard, mais sans Alexandre Crosby, en Islande pour l’EVG de son petit frère à ce moment-là.Tout au long de cet épisode, Alexandre Crosby délivre de nombreux conseils, notamment sur les questions de management, un aspect qu’il estime primordial pour être un bon entrepreneur. En effet, le bien-être et la proximité avec ses équipes sont essentiels à la croissance d’une startup, et c’est d’ailleurs ce qui a manqué à la fin de son aventure chez Europcar et qui l’a poussé à quitter ses fonctions.Humain et sincère, il revient aussi sur :sa vie d’après et son tour du monde d’un an avec sa femme et ses enfantsles difficultés de monter une structure B2Bson adieu particulier à Ubeeqo pendant le confinementÀ vos écouteurs 🎧