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Cash Out - les coulisses des exits en musique

:38 Voyage en M&A, trois destinations possibles - Geoffroy de Becdelièvre - Marco Vasco

Saison 2, Ep. 38

Et si le succès économique de Marco Vasco, vendu en 2017 entre 50 et 100 millions d’euros au Groupe Figaro, était né sur un banc de Shanghai, à 5 h du matin, une nuit de 2007 ? En écoutant son fondateur Geoffroy de Becdelièvre raconter les 11 ans d’histoire de l’entreprise jusqu’à la cession, on peut le penser.

Ce fameux pivot cher à la tech a été le déclencheur d’un business florissant, jusqu’à atteindre plus de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires allié à une rentabilité à faire pâlir tous les entrepreneurs de startups.


L’aventure entrepreneuriale de Geoffroy de Becdelièvre est aussi une manière de prouver que l'intuition a parfois du bon et qu’elle vaut toutes les études de marché. Sentant une inflation des coûts d’acquisition en ligne, il développe un spécialiste du voyage sur mesure sur internet avec un puissant référencement naturel. Évidemment, l'histoire est trop belle pour ne pas attirer les regards. La mariée est belle. Après une levée en secondaire lui assurant déjà un peu de cash, il est temps de franchir le pas et de vendre Marco Vasco. 


C’est cette plongée dans la cession de son entreprise, dans les détails des 3 offres reçues et dans la vie d’après, empreinte de liberté de décision, que Geoffroy de Becdelièvre vous embarque. Bonne écoute !


Dans cet épisode, on cite GP Bullhound, Guillaume Bonneton, Cambon, Laurent Azout, Charles Letourneur, David Amsellem, Nicolas Bazin, Marc Feuillée, TooGoodToGo


Pour ce flashback, Geoffroy a choisi d’être accompagné par :

  1. Sweet Dreams (Are Made of This) - Annie Lennox, Dave Stewart et Eurythmics
  2. L’aventurier - Indochine
  3. James Blunt - You’re beautiful 
  4. Publicité Loto - Au-revoir président
  5. Wonderful Life - Katie Melua
  6. Riders on the Strom - Jim Morrison and The Doors


À vos écouteurs 🎧


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  • :58 Céder un groupe industriel familial après 3 générations - Pascal Teurquetil - Groupe Muller

    01:36:29
    La famille Cash Out s’agrandit avec l’arrivée de Pascal Teurquetil. Ça tombe bien : la famille est un peu le maître mot de toute son aventure avec le Groupe Muller.Fondée dans les années 1930 par le grand-père de Pascal, l’entreprise est reprise ensuite par son père qui va se spécialiser dans les équipements de chauffage domestique et développer un groupe industriel de premier plan.Après plusieurs années passées à l’étranger et notamment aux Etats-Unis pour ses études, Pascal Teurquetil rentre en France en 1996 et va rejoindre la gouvernance de l’entreprise familiale juste après le rapprochement avec une autre entreprise familiale irlandaise. Son projet est grand : faire du Groupe Muller l’entreprise numéro 1 du secteur en France et à l’international.Près de 25 ans plus tard, une croissance constante, plus de 300 millions de chiffre d’affaires, plusieurs marques rachetées, des innovations qui raflent des prix au CES Las Vegas, et la création de nouvelles usines en France, l’objectif de Pascal est atteint. S'il aime à rappeler la force du triptyque industrie, innovation et entrepreneuriat, c'est surtout une approche du temps long, permise par un actionnariat familiale qui va permettre à l'entreprise de durer et de croitre.Mais la société change, les hommes changent et les projets de Pascal Teurquetil aussi. Il découvre le mentorat entrepreneurial avec l’IME. C’est désormais ce qui l’anime. En plus de cela, la nouvelle génération de la famille irlandaise, avec qui il était associé depuis plus de 20 ans, a une vision stratégique de plus en plus financière, ce qui s’éloigne des valeurs qu’il incarnait. Il décide alors de leur céder le Groupe Muller.Tout au long de cet épisode, Pascal Teurquetil revient sur les coulisses de cette cession en famille, puisqu’en plus de considérer les repreneurs comme sa famille professionnelle, il a mené les négociations avec son frère et sa soeur, également actionnaires du Groupe Muller.Il évoque aussi :l’importance de l’accompagnement de le processus de cessionsa nouvelle vie avec son family office, et tous les bienfaits du mentorat entrepreneurialla raison insolite qui explique pourquoi “Groupe Muller” et pas “Groupe Teurquetil”Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :57 Céder et regagner son indépendance - Isabelle Saffar - Cegape

    01:13:03
    “Cette boite, c’est mon bébé. Je l’ai toujours considérée comme mon quatrième enfant”. Voilà comment Isabelle Saffar évoque Cegape encore aujourd’hui, plus de 15 ans après sa cession.Isabelle Saffar fonde Cegape en 1996, le Centre d'Études et de Gestion des Allocations pour Perte d'Emploi. En s’attaquant à un marché difficile qu’elle ne connaissait que très peu à l’époque, Isabelle a bien connu toutes les montagnes russes des entrepreneurs, mais sa solution devient incontournable et tout le monde veut s’équiper du premier logiciel français de gestion des chômeurs du secteur public.Mais ce qui fait la particularité de l’histoire d’Isabelle Saffar est bien le lien qui la liait à son associé, alors son mari, et qui est d’ailleurs une des raisons qui l’a poussé à vendre.En 2006, quand un ami avocat d’affaires leur parle d’Alma Consulting comme un potentiel acquéreur de Cegape, Isabelle Saffar n’hésite pas et engage très rapidement les discussions. Elle y voit l’opportunité de regagner son indépendance, que ce soit financièrement ou d’un point de vue personnel.Avec beaucoup de sincérité, Isabelle revient sur toute cette aventure et raconte avec beaucoup d’émotion le crève-coeur et le chamboulement que cela a été de céder Cegape et quitter ses collaborateurs. Elle évoque aussi :le point de tension durant les négos, quand il a fallu convaincre les repreneurs de ne pas délocaliser Cegape de ses locaux à Pariscomment son divorce a sonné comme un déclic pour démarrer une nouvelle viesa rencontre avec Jean-Louis Bouchard, comment elle a réussi à éviter la faillite d’Aragon, et sa dernière aventure entrepreneuriale avec SmileinÀ vos écouteurs 🎧
  • :56 Bref, j’ai vendu à Sir Martin Sorrell - Wale Gbadamosi-Oyekanmi - Dare.win

    01:36:15
    “Ça me fait rire d'être dans Cash Out aujourd'hui, en me disant que j’ai lancé Dare.win alors que je n’avais ni statut ni compte en banque.”Wale Gbadamosi-Oyekanmi lance Dare.win en 2011 dans sa chambre, avec sa table à repasser comme bureau, sans savoir faire de devis alors qu’il venait de vendre 5 idées à Canal+ et Bref.Son objectif avec Dare.win est simple : créer une agence de pub avec pour seule mission de divertir les gens.15 ans plus tard, l’objectif est plus qu’accompli. Le contrat avec Bref a lancé la machine, c’est à eux que l’on doit la stratégie de communication de Netflix depuis qu’ils ont décidé de conquérir le marché français, parmi d’autres contrats avec des géants comme Spotify, Google ou PlayStation.Et ce succès se mesure aussi dans la cession, puisque c’est la légende de la publicité Sir Martin Sorrell en personne qui prend contact avec lui au début des négociations. Ces dernières sont rapides mais le deal reste sportif pour Wale puisqu’il se déroule en pleine période Covid et se finalise à distance entre les couches et les biberons, alors qu’il venait de rentrer en congé paternité.Dans cet épisode inspirant, drôle et sincère, Wale se livre sur toute cette aventure, comment son héritage culturel, lui qui est franco-nigerian, guide ses choix personnels et professionnels, et remercie sa mère pour les sacrifices qu’elle a fait quand ils sont arrivés en France. Il évoque aussi :la folle période de Dare.win en Allemagne, et comment Wale a mis fin au projet à cause d’une erreur de recrutementsa nouvelle vie où il dédie son temps à rendre ce qu’on lui a donné et le besoin qu’il ressent “d’investir pour rendre le monde meilleur”sa vision de l’entrepreneuriat, sa volonté d’entreprendre seul et surtout d’accepter qu’il n’était plus en capacité de suivre les ambitions de Dare.winEt un grand merci à Martin Jaglin de nous avoir soufflé le nom de Wale Gbadamosi-Oyekanmi lors de son passage dans Cash Out.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlancheÀ vos écouteurs 🎧
  • :55 La véritable histoire de la cession de Shanty Biscuits - Shanty Baehrel

    01:18:01
    Shanty Baehrel n’a jamais suivi les codes, du lancement de sa boite jusqu’à sa cession.Seulement 1 semaine après avoir définitivement quitté Shanty Biscuits, elle nous raconte toute l'histoire de cette incroyable aventure qui a commencé par ce qu'elle était frustrée de ne pas pouvoir customiser ses biscuits comme elle le voulait.Depuis sa cuisine à celle de ses parents et jusqu’à sa propre usine, c’est surtout sur les réseaux sociaux que la créativité de Shanty s’exprime. Ses biscuits à messages font le buzz sur Instagram, tout le monde en réclame !Après 10 ans, il y a la "fame" et l’envers de la “fame” : une pression incessante sur ses seules épaules qui lui donne une furieuse envie d’écrire une nouvelle page.Le (presque) hasard de la vie lui fait rencontrer Ricahrd Gigou qui cherche justement un projet à reprendre. Les négociations commencent fin 2022. Shanty et Richard finissent par tomber d’accord en avril 2023.Mais Shanty on vous l’a dit, elle ne fait rien comme tout le monde et elle décide d’annuler le deal quelques jours avant le closing. La raison ? Elle vient de rencontrer l’amour.Seulement, l’idylle se finit plus rapidement que prévu et son envie de vendre revient aussitôt. Elle recontacte alors Richard Gigou en septembre 2023 et lui propose un nouveau deal plus avantageux financièrement pour lui. Un deal que Richard accepte, et la cession est signée en novembre.Tout au long de cet épisode, Shanty Baehrel se livre pour la première fois sur les coulisses de cette incroyable cession. Les sentiments se mélangent encore, entre tristesse, nostalgie et soulagement, mais c’est avec beaucoup de sincérité qu’elle évoque notamment :le décès tragique de Richard Gigou quelques semaines après la signature du closingson plus gros défi : le sujet de l’automatisation de la productionle moment où elle a failli arrêter Shanty Biscuits à cause d’une association qui s’est mal passéeÀ vos écouteurs 🎧
  • :54 Multimillionnaire à 30 ans - Dorian Ciavarella - Hivency

    01:30:46
    “À 30 ans, je serais multimillionnaire et j’aurais ma Ferrari”. Dorian Ciavarella ne se cache pas et ses ambitions et motivations ont toujours été claires.Issu d’un milieu difficile et d’une famille modeste, le parcours de Dorian sonne un peu comme une revanche. Après avoir loupé son bac, ce compétiteur se jure de ne plus revivre un tel échec. Il poursuit alors ses études, travaillant de jour comme de nuit. En 2017, avec Sylvain Gasc, un de ses amis d’école, il décide de fonder Hivency, la première plateforme de marketing d’influence spécialisée sur Instagram.En 6 ans, la boite devient leader en Europe, et, alors qu’il est en pleine levée de fonds, Dorian reçoit une proposition de rachat de Skeepers, soutenu par PSG Equity. Le projet est ambitieux : “fusionner 10 boîtes, 550 salariés sur 10 cultures différentes en 12 mois”. Après avoir fait monter les enchères, Dorian Ciavarella décide de signer la cession d’Hivency le jour de ses 31 ans. À un an près, son objectif est atteint : il peut acheter sa Ferrari.Franc et authentique, Dorian se livre sur sa vision très personnelle de l’entrepreneuriat, lui qui assume n’avoir “jamais été intéressé par le secteur du marketing d’influence.” Il évoque aussi :l’importance des synergies humaines et relationnelles dans son choix de cessionson nouveau et dernier projet entrepreneurial avec Zeliq, “le premier copilote AI du sale” visant à révolutionner les métiers du commercialsa nouvelle vie de Business Angel et pourquoi il préfère investir à plusieurs plutôt que seulÀ vos écouteurs 🎧
  • :53 Quand David cède à Goliath - Alexandre Lect - edufactory

    01:27:16
    “Dans une des dernières phases de négociation, à un moment on ne tombe pas d'accord. On s’est alors mis à jouer au roi du silence pendant 45 minutes”. Voilà comment on pourrait résumer le climat dans lequel s’est déroulée la cession d’Edufactroy.Après avoir démissionné de Goldman Sachs, Alexandre Lect décide de fonder Edufactory en 2013, une agence de création de formation digitale sur mesure pour les grands groupes privés et publics. A l’origine accompagné de deux associés, il décide rapidement de poursuivre cette aventure seul.C’est alors un saut dans l’inconnu pour lui. Il ne connait rien à ce milieu de la formation et il s’agit de sa première expérience entrepreneuriale. Alexandre Lect n’hésite d’ailleurs pas à dire qu’Edufactory a été “son école de l’entrepreneuriat”.Alors qu’il vient de remporter un très gros appel d’offre pour l’UGAP, la centrale d’achat public, il entre alors en contact avec le groupe Alten. Le processus de cession commence en octobre 2022 avec une deadline fixée à mai 2023.Mais tout ne se passe pas comme prévu. Les négociations trainent, Alexandre Lect et Alten peinent à se mettre d’accord, et la signature est alors décalée d’une semaine, puis deux, puis trois… Le deal sera finalement signé 4 mois plus tard, en septembre 2023, alors que les équipes d’Edufactory avaient déjà déménagé dans les locaux du repreneur.Tout au long de cet épisode, Alexandre Lect revient sur toutes les difficultés qu’il a rencontré, les enseignements qu’il en a tiré, mais il évoque aussi :sa nouvelle aventure entrepreneuriale avec Edtake, et la levée de fonds qu’il a mené en parallèle des négociations avec Altenla rencontre complètement insolite avec son associé chez EdtakeSon refus de céder à un repreneur américain, et sa volonté de mettre le bien-être de ses équipes au coeur dans son choix d’acquéreurA vos écouteurs 🎧
  • :52 J’ai préféré une poignée de main à une banque d’affaire - Alexandre Crosby - Ubeeqo

    01:32:21
    “Je n’ai même pas lu le contrat. Je fonctionne plutôt à la poignée de main”. Une anecdote qui résume parfaitement la mentalité d’Alexandre Crosby.Avec Benoit Chatelier, un de ses amis de l’ESSEC, il fonde Ubeeqo, anciennement Carbox, qui propose des services d’autopartage à destination du grand public et des entreprises. Ce projet, au storytelling incroyable, rencontre très rapidement un grand succès avec des clients prestigieux, comme Danone, L’Oréal ou encore Sodexo. Ils vont même réussir à convaincre Airbus grâce à un énorme coup de culot qu’Alexandre Crosby nous raconte dans cet épisode.Alors qu’ils étaient en plein processus de levée de fonds, Europcar prend contact avec eux en 2014. A nouveau grâce leur culot, Alexandre et Benoit reçoivent une proposition de LOI en quelques jours. Malgré des négociations plus longues que ce qu’ils imaginaient et grâce au formidable soutien de leur avocat, la cession est signée quelques semaines plus tard, mais sans Alexandre Crosby, en Islande pour l’EVG de son petit frère à ce moment-là.Tout au long de cet épisode, Alexandre Crosby délivre de nombreux conseils, notamment sur les questions de management, un aspect qu’il estime primordial pour être un bon entrepreneur. En effet, le bien-être et la proximité avec ses équipes sont essentiels à la croissance d’une startup, et c’est d’ailleurs ce qui a manqué à la fin de son aventure chez Europcar et qui l’a poussé à quitter ses fonctions.Humain et sincère, il revient aussi sur :sa vie d’après et son tour du monde d’un an avec sa femme et ses enfantsles difficultés de monter une structure B2Bson adieu particulier à Ubeeqo pendant le confinementÀ vos écouteurs 🎧
  • :51 Une cession au pied du sapin - Mickael Froger - Lengow

    01:51:38
    “Tu ne crées pas de la valeur en tirant les prix vers le bas, mais plutôt en tirant ton produit vers le haut”. Voilà comment on pourrait résumer la mentalité de Mickael FrogerC’est avec cette vision et cette manière de faire qu’il décide de fonder Lengow en 2009, une plateforme qui accompagne les marques et les entreprises dans l’automatisation e-commerce et l’augmentation de leur performance. La détermination de Mickael Froger est telle qu’à peine créé, Lengow signe un contrat avec l’un des géants français du commerce en ligne : la Fnac.13 ans plus tard, Lengow est devenu incontournable dans son secteur, et lorsque son fondateur décide de vendre l’entreprise, il se retrouve avec 5 LOI. Après un temps de réflexion et de concertation avec plusieurs de ses collaborateurs, Mickael Froger décide finalement de signer avec les américains de Marlin Equity Partners le soir du… 24 décembre !Dans cet épisode, Mickael Froger revient avec franchise sur sa cession placée. En effet, l’humain et la transparence ont primé dans les négociations, alors même que ces dernières ont eu lieu au milieu de la période Covid avec un closing entièrement à distance, un des plus gros regrets de Mickael Froger. Il revient aussi sur :le principe de liberté de l’entrepreneur et son avis sur les earn outles raisons de son départ de chez Lengowsa nouvelle vie d’investisseursa nouvelle aventure avec Mimbison rôle de père et la place de ses filles dans ses projets entrepreneuriauxÀ vos écouteurs 🎧
  • [BEST OF] "Céder et tout réinvestir dans ma nouvelle boite" Baptiste Hamain - Fizzer

    01:05:52
    Baptiste Hamain est le co-fondateur de Fizzer, une application d'impression de cartes postales personnalisées, revendue en 2019 à Photoweb (Exacompta Clairefontaine). Plus qu’une cession, c’est une aventure entre copains d’enfance que l’entrepreneur raconte au micro de Cash Out.Le parcours de Baptiste Hamain rassemble tous les codes du parfait storytelling de l’entrepreneur à succès. Une startup montée avec un ami d’enfance, une idée qui jaillit à un moment impromptu, une gestion d’entreprise en full remote depuis l’étranger, une vente à plus de 15 millions d’euros avant un retour au bercail pour un nouveau projet, comme pour boucler la boucle. Et pourtant, tout est vrai !Dans cet épisode, Baptiste Hamain raconte que le jour de la signature tout s’est passé sans anicroche. Avec ses associés Vincent Porquet et Thibault Hagleront, ils avaient même fêté cette cession - 60% en cash et 40% en earn out - avant le jour J. Satisfaits de donner les moyens à la petite entreprise normando-parisienne de continuer à “donner des sourires aux gens” avec leurs millions de cartes postales personnalisées.Mais la route du succès n’a pas été rectiligne. Les trois premières années ont été compliquées avant de décoller sur un marché où personne n’avait vraiment réussi à émerger. Et c’est au moment où ils pensent à lever des fonds que le groupe Exacompta Clairefontaine s’intéresse à l’entreprise. 9 mois de négociations avec le repreneur sur le montant, les bonus liés au earn out, mais aussi la liberté d’action, l’autonomie. Des frictions émergent, des discussions entre associés qui font apparaître des envies différentes sur la vente. La confiance, l’amitié, la résilience leur permettent de passer au-dessus pour ne pas bloquer le processus engagé. Alignés sur la vente, ils le seront jusqu’au jour du départ, deux ans après la signature de la vente.Après un séjour au ski pour remercier les salariés et une semaine de vacances entre amis, il est temps de passer à autre chose. “J'avais un besoin fort de chercher de la nouveauté, que les choses bougent”, indique Baptiste Hamain. Après les copains, c’est en famille qu’il conçoit sa nouvelle aventure entrepreneuriale depuis sa ville de Cabourg. Quelques mois avant son départ, il fonde, avec sa femme Karline, l’entreprise Juliette - du nom de leur fille aînée rejointe il y a quelques semaines par un petit Auguste. Il y a investi quasiment tout l’argent tiré de la cession de Fizzer. Engagé dans la transition écologique, le couple veut aider les gens à changer leurs habitudes de consommation en proposant des produits d’hygiène “sains et bons” (dentifrice, gel douche, etc.). Le projet tient tellement à cœur aux jeunes parents qu’ils ont aussi créé un magazine - “Les Mission Plancton” - pour sensibiliser les enfants à l’écologie.À vos écouteurs 🎧