6 minutes par Love for Livres

Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez un véritable “artiste” ? Le regard des critiques vous semble-t-il déterminant pour évaluer la qualité d’une œuvre ? Pour qui et comment écrit-on ? Que recherche-t-on dans l’expérience artistique ? En 1929, Rainer Maria Rilke, qui bénéficie déjà d’une certaine notoriété en tant qu’auteur, publie une correspondance entretenue avec un jeune poète indécis face à son avenir : doit-il se lancer dans une carrière militaire ou persévérer sur la voie semée d’embûches de la littérature ?Ces échanges éclairants sur les questions et les doutes qui traversent l’âme des artistes lorsqu’ils sont confrontés à leurs œuvres, s’érigent en véritable plaidoyer pour la poésie. Selon Rainer Maria Rilke, l’artiste écrit, parce qu’il le “doit”. Un texte inspirant pour libérer votre plume et votre créativité.Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète, Claude Mouchard et Hans Hartje, Le livre de poche, 1989.

La période de Noël nous replonge souvent dans l’enfance, dans le monde des contes et des histoires imaginaires. Sur le plan symbolique, Noël est une période de fêtes, de moments agréables partagés avec ses proches. Mais c’est aussi une période qui sollicite notre plus grande empathie à l’égard de celles et ceux qui sont isolés et n’ont pas la chance de se sentir inclus dans cette liesse collective.En 1843, Charles Dickens fait paraître un Chant de Noël, conte étonnant qui met en scène un étrange personnage que trois esprits vont accompagner sur le chemin de l’empathie. Bougon et peu soucieux d’autrui, Scrooge demeure indifférent à l’esprit de Noël jusqu’au moment où il découvre, bien cachée au fond de lui-même, une part de bienveillance et d’amour de l’autre qu’il laisse révèle au grand jour, au son de nouvelles cloches.A l’approche des fêtes, laissons les livres éveiller en nous les sentiments les plus nobles, et cultivons l’empathie qui est au cœur du lien social !Charles Dickens, Un Chant de Noël, traduit de l’anglais par André de Goy et Mlle de Saint-Romain, Hachette, 1857.

En 1957, l’auteur de L’Étranger, de La Peste et de La Chute reçoit le prix Nobel de littérature pour « l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes ».Le discours de réception d’Albert Camus revient sur le rôle des écrivains dans la quête de sens et de liberté. Mais il rappelle également la confiance que l’auteur porte aux nouvelles générations et aux générations futures, investies d’une mission essentielle : empêcher le monde de se « défaire ».En cette semaine de défense internationale des droits de l’enfant, Love for Livres se joint à Albert Camus pour célébrer la jeunesse et la culture et se souvenir de leur importance dans la lutte pour les droits civiques et pour la paix dans le monde. Albert Camus, Discours de réception du prix Nobel de littérature prononcé le 10 décembre 1957 à Stockholm.

Si la peur a parfois mauvaise presse, sa simulation par le biais de la fiction est pourtant largement recherchée par les lecteurs les plus intrépides. La littérature recèle ainsi bien des textes qui nous font trembler, frémir, délicieusement frissonner…Ce sixième épisode vous plongera dans l’incontournable univers du mythe de Dracula à travers une réécriture contemporaine à vous glacer le sang. Dana Grigorcea manie sa plume avec habileté pour nous faire ressentir le sentiment d’angoisse qui s’empare de sa narratrice tandis qu’elle découvre l’existence d’une étrange et terrifiante créature qui rôde dans son village natal.L’équipe de Love for Livres vous souhaite un joyeux Halloween !Dana Grigorcea, Ceux qui ne meurent jamais,éditions Les Argonautes, trad. Elisabeth Landes, 2023.

Un texte a-t-il déjà résonné en vous au point de vous donner l’envie d’avancer, le courage de vous surpasser, la force de vous élever ? Un poème peut-il être source d’inspiration, de création, de sublimation de notre quotidien ?Ce cinquième épisode de 6 minutes vous invite à plonger au cœur de la poésie pour une rentrée pleine d’idées et d’innovations. Charles Baudelaire, Victor Hugo et Théophile Gautier ont tous les trois trouvé dans l’écriture poétique bien plus qu’un refuge : les mots les consolent, les encouragent, les guident vers une meilleure compréhension du monde et d’eux-mêmes. Ils leur permettent de percevoir la beauté qui réside dans chaque expérience humaine. Un parcours poétique pour adopter un regard sensible sur le monde et vous accompagner dans la concrétisation de vos projets les plus chers.Charles Baudelaire, “Élévation”, Les Fleurs du Mal, éd. Auguste Poulet-Malassi, 1857 ; Victor Hugo, “Il faut que le poète”, Les Contemplations, Michel Lévy frère, 1856 ; Théophile Gautier, “Soleil couchant”, Poésies complètes, éd. Charpentier, 1884 ; Charles Baudelaire, “Correspondances”, Les Fleurs du Mal, éd. Auguste Poulet-Malassi, 1857.

Avez-vous déjà pensé à tout quitter ? À changer vos habitudes le temps d’une pause, d’un été ou à jamais ?Dans ce quatrième épisode, vous glisserez insolemment sur les vagues, en quête de nouveaux territoires intérieurs à explorer. Tout quitter, Anaïs Vanel l’a fait lorsqu’elle a décidé d’embarquer à bord de son Berlingo et d’emménager dans les Landes, au beau milieu des pins. Là-bas, elle redécouvre les plaisirs minuscules offerts par la nature, par le temps qui s’étire, au contact du soleil et de l’eau. Elle respire.Un texte pour se reconnecter avec soi-même et apprécier chaque instant dans toute sa simplicité.Anaïs Vanel, Tout quitter, Flammarion, 2019.